Ne coulons pas avec le système

Ce jeudi 12 juillet 2009, le groupe PSA Peugeot-Citroën a annoncé l’arrêt de la production de son usine d’Aulnay-sous-Bois ainsi que la suppression de plus de 8 000 emplois en France. Le saccage industriel et social pratiqué par PSA Peugeot-Citroën et l’absence de tout plan sérieux de reconversion industrielle, ne sont que les conséquences d’une politique de soumission volontaire de nos dirigeants à une finance devenue folle.

Ce n’est pas d’un énième « plan de soutien à l’automobile » dont on a besoin, mais d’un changement radical des principes redonnant, à l’échelle mondiale et européenne, la priorité à la création, au travail humain et à la coopération mutuelle.

Changeons ce système maintenant

Aujourd’hui, avec l’éclatement du scandale du LIBOR à Londres, on dispose d’éléments d’enquête précis démontrant qu’en 2008 les grandes banques d’affaires ont triché pour retarder l’explosion de leur propre système. Et alors qu’une partie des élites britanniques exige désormais qu’on coupe les banques en deux (principe du Glass-Steagall Act), François Hollande lui tarde à mettre en œuvre ce qu’il avait promis au Bourget : la séparation stricte des banques de dépôts des banques d’affaires.


Car le pire reste à venir avec le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) et la ratification du « pacte budgétaire » européen (TSCG), les élites et leurs complices nous promettent un régime totalitaire, persistant à renflouer sans condition les banques, sacrifiant ainsi les compétences industrielles des ingénieurs, des techniciens et des travailleurs. C’est socialement criminel et économiquement stupide.

Du crédit productif pour des emplois qualifiés


La technologie et la main d’œuvre de l’industrie automobile sont un bijou capable de produire une multitude d’engins utiles. Sous Kennedy aux Etats-Unis, ce sont les usines du constructeur automobile Chrysler qui ont fabriquées les lanceurs lourds Jupiter et Saturne pour la mission Apollo de la NASA. Il y a urgence à repenser l’économie de demain et ceci dans le cadre d’un nouveau système financier international, ce qui veut dire pour la France le retour du crédit public productif.


Pour redonner de l’emploi, de la confiance et du pouvoir d’achat nous pouvons réorienter l’outil de travail vers la production de matériel agricole de pointe, de transports urbains et interurbains à grande vitesse de personnes et de marchandises (tels l’Aérotrain et le Transrapid), de robots de livraison (Cargocap), le ferroutage, les composants de centrales nucléaires de IVe génération (neutrons rapides, thorium) et vers la construction de ponts, de ports et de canaux, qui désenclaveront notamment l’espace méditerranéen, l’Afrique et l’Asie.

C’est en gagnant cette bataille pour un nouveau Glass-Steagall, qu’on redonnera un avenir industriel à notre pays. Arrêtons la priorité du financier !

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Législatives 2012 : 100 jours pour insuffler le changement

Solidarité et Progrès, mouvement politique de Jacques Cheminade, présente 80 candidats aux législatives du 10 juin prochain. Eclairer le débat public sur la séparation des banques, établir une commission d'enquête sur les responsables de la crise afin de parvenir à l'assainissement du système financier sont sur les principales lignes d'attaque. De la défense de ces idées, en période de crise, dépendront les orientations politiques du nouveau gouvernement.
« Depuis 5 ans nous nous sommes battus en région et sur tout le territoire afin que soit mis sur la table l’impératif d’une procédure Glass-Steagall que bon nombre ont repris sans en comprendre ni la portée ni les mesures qui en découlent. L’objectif est pourtant très clair : protéger les épargnes et l’économie physique réelle tout en la dynamisant afin d’offrir de l’emploi qualifié et un avenir pour tous, c’est-à-dire permettre à la République d’émettre du Crédit productif public pour lancer de grands projets d’équipement sans s’endetter par l’emprunt. » Lire la suite..

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USA - Réforme de la santé : Allons-nous faire pareil en France ?

Dr FeelGood : Obamacare n'en a cure
Courrier envoyé à l’attention de Mr Patrick Pelloux (ancien président de l'association des médecins urgentistes hospitaliers de France), Le 23 Novembre 2009
Vous dites : « C’'est une révolution culturelle et sociale que lance Obama: avoir un système social et économique au service d'un des principaux enjeux, la santé. »
Cette phrase n’a guère de sens. La révolution culturelle et sociale pour que tous les citoyens américains aient accès aux soins médicaux a été lancée en 1946. Le Hill-Burton Act, ou Hospital Survey and Construction Act de 1946 (qui tient son nom de ceux qui l’ont promu, les sénateurs Lister Hill , démocrate de l’Alabama et  Harold Burton, républicain de l’Ohio). Cette loi instaura le financement entre 1946 et 1970 de toute l'infrastructure sanitaire américaine (hôpitaux, programmes de santé, épidémiologie, dépistages...). Lire la suite..

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