Pour que les banques n’éteignent pas nos lumières

Ce mot s’adresse au Maire de Verlhac Tescou mais aussi à l’ensemble des maires du Canton Tarn Tescou Quercy Vert que j’ai rencontrés lors des Départementales, et au-delà.

  Aujourd’hui je lis avec intérêt l’édito du petit journal communal de mon village et je comprends qu'à force de ne pas vouloir faire de politique, celle-ci a rattrapé notre Maire, s'imposant de fait à l'ensemble des habitants du village.
L’édito nous parle de dotation en moins et d’écologie verte pour justifier l’extinction de l’éclairage public.
  En effet, elle, la politique, nous rattrape avec des banques qui nous soumettent aux intérêtsd'emprunts alors qu'ils sont illégitimes voire illégaux et qu'il est devenu insoutenable de les rembourser. Elle nous rattrape aussi par l'austérité imposée cette fois, par les gouvernements Sarkozy et Hollande avec la loi NOTRe qui abaisse l'ensemble des dotations, sous prétexte d'économies à réaliser face à la dette. Et enfin, elle nous rattrape en nous culpabilisant sur une soit-disant altération du climat qui serait due à l'Homme, nous obligeant à consommer du renouvelable vert tout en éteignant la lumière... quel paradoxe puisque le renouvelable est abondant, la lumière aussi devrait l'être. En parallèle, le prix de cette électricité augmente.
 Il est évident que face à cela tous nous restons démunis, d'autant que les solutions ne peuvent pas venir de ceux qui font partie du système. Qu'ils soient de Droite, de Gauche ou d'extrêmes, tous siègent localement, nationalement ou au niveau européen et depuis bien des années, sans pour autant avoir été capable de modifier quoique ce soit sinon de rester complaisants voire complices, en nous disant que demain tout ira bien !
C'est justement parce que nous ne faisons pas partie de ceux-là qu'il nous faut agir et que vous, maires, le pourriez aussi.
C'est donc bien à nous, au peuple, de faire le travail pour améliorer notre quotidien.
Désormais, depuis le 1er janvier 2016, une directive européenne (renflouement interne ou bail-in) dispose qu'en cas de faillite d'une banque, celle-ci pourra puiser dans les dépôts des entreprises, des collectivités, ou des gens, pour la sauver. Rester passifs devant cela, nous met encore plus en danger d'autant que les renflouements n'ont pas cessé depuis 2008 sans rien donner, sauf nous couper la lumière.

Demain, allez-vous, en tant que maires, être obligés de nous interdire de prendre notre voiture car elle use les routes ?

Je vous réitère donc à tous, de bien vouloir faire adopter par vos Conseils cette délibération sur la séparation stricte des activités des banques que j’ai remise à chacun d’entre vous.

Pourquoi ? Parce qu'elle indique aux autorités que nous ne sommes pas dupes de la situation et surtout parce qu'elle permettra de légitimer l'acte au moment où il nous faudra le mettre en place pour protéger nos dépôts et l’ensemble de notre économie.

Des Conseils Généraux, avant d’être démantelés, où tous les bords politiques se sont exprimés, l'ont fait, des maires et leur Conseil l'ont également signé. Alors à votre tour, maires du Canton, il est temps de rallumer tous les soleils !