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Tout ce qui est sous les cieux appartient au peuple. Calligraphie de Sun
Yat-sen (Source : Wikipedia) |
L'UE
ayant laissé le contrôle de la planche à billets aux banques,
subit désormais la faillite du système financier occidental tout
entier. Dès lors, la dernière carte à jouer des l'oligarchies en
place pour tenter de se tirer d'affaire, c'est
la guerre.
Cependant,
nous avons vu dans les chroniques précédentes, que face à cette
tendance de guerres permanentes, la Chine proposait depuis 2013 une
initiative intéressante avec les Nouvelles Routes de la soie :
investir sur le long terme dans le but d'améliorer la qualité de
vie de chacun.
L'initiative
s’inspire des anciennes routes de la soie qui ont été des
corridors d’échanges commerciaux et culturels entre la Chine et la
péninsule arabique sur près de 20 siècles.
Dans
leur version moderne ces corridors de développement relieront l'Asie
et l'Europe, l'Asie et l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine à
travers la construction et l'amélioration des réseaux de
communications terrestres, maritimes et spatiales (autoroutes,
chemins de fer, ports, centrales énergétiques, zones de
coopérations industrielle transfrontalières).
Ils
créeront des millions d'emplois et permettront d'élever le niveau
de vie des populations.
En
effet, ce que l'on sait moins c'est que cette initiative des
Nouvelles routes de la soie est aussi un vaste projet d’échanges
scientifiques et de transferts technologiques dont bénéficient tous
les participants. L’innovation et le progrès scientifique sont au
cœur même de ce nouveau système économique mondial.
Ainsi
c'est à travers la Banque Asiatique d'Investissement pour les
Infrastructures (BAII), la Emirates NBD et différents Fonds de la
route de la soie qu'au sein du groupe des
BRICS rejoint par l'Arabie Saoudite, le Mexique, la Turquie, et
bientôt par l'Indonésie, l'Argentine et l'Iran
que les principales puissances étudient la question, du point de vue
des intérêts, bien compris, de leurs nations.
Y
adhérer « implique
la compréhension commune que nous vivons tous dans un même monde et
que nous devons partager une certaine forme de compréhension et de
tolérance mutuelle aux idées de l’autre. »
On
parle d'un monde en devenir, un monde accepté
universellement plutôt que par le recours à la force, où
l'institution politique
gouverne pour le bénéfice de tous les peuples et de toutes les
nations pour que soit produite la plus grande quantité de biens
partagés et que soit créée l’harmonie entre toutes les nations
et les cultures.
Le
concept de Tianxia que l'on découvre ici pourrait se résumer par
une coopération à long terme de « tout ce qui existe sous le
ciel ».
Une
approche gagnant/gagnant entre tous les pays, petits ou grands qui
remet en cause l’ordre géopolitique dominant. Face à quoi,
l'occident, lui, en proie à une grave crise financière, morale et
politique, montre une totale incapacité à se remettre en question
et à proposer des projets d’avenir pour nos populations.
Mais
comme disait le grand sage chinois, Confucius : Lorsque
l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça
n’est pas forcément le pot qui est vide…
(Cette article a été publié dans Le Petit Journal du Tarn et Garonne N° 5512)