Le Petit Journal du Tarn et Garonne septembre 2010 |
LPJ Août 2010 - En dix jours, 10 départements supplémentaires ont dû
prendre des mesures préfectorales limitant l’usage de l’eau, portant le total à
52 départements. Si à première vue cette situation conforte les tenants du
réchauffement climatique, la réalité est tout autre : sur les 170
milliards de mètres cubes d’eau de pluie tombant chaque année en France, seuls
4,5 milliards sont utilisés ! C’est-à-dire que la sécheresse n’est pas due
à la météo, mais tout simplement au manque d’infrastructures adéquates. Pourquoi ?
Les derniers grands projets d’infrastructure d’eau en France ont été réalisés
dans les années 1960 par le mécanisme de financement dit de « crédit public productif ». Il
s’agit des systèmes du canal de Provence et des réservoirs des Coteaux de Gascogne, qui
ont assuré à ces deux régions un approvisionnement régulier en eau. Puis,
Plutôt que de se demander comment accroître les ressources en eau, les pouvoirs
publics se sont laissés prendre dans la logique malthusienne de « gestion
de ressource ». Si l’on ne veut pas accroître la ressource, il ne reste
plus qu’à rationner. L’on va donc chercher un équilibre basé sur une ressource
insuffisante pour les besoins humains. Il faut stopper cette pseudo-science
« écolo », qui frôle le fanatisme religieux, avant qu’il n’y ait des
morts. Pour cela, la principale arme c’est le Glass-Steagall ou séparation des
activités bancaires. Cette loi fut instaurée en France en 1945 et abrogée par
Mitterrand/Delors en 1984, ouvrant l’ère du chômage de masse.
Les meuniers français déclare la guerre à Wall Street
LPJ Août 2010 - Puisque les banques centrales ont décidé de poursuivre
leur sauvetage des spéculateurs, ces derniers se jettent à nouveau sur le
marché des matières premières alimentaires. L’Association nationale de la
meunerie française déclare : « La spéculation financière s’est
emparée de cette opportunité de profits rapides, avec une activité totalement
inhabituelle sur le marché du blé coté par Euronext à Paris. En effet, les
opérateurs financiers se sont fortement investis en juillet sur le marché de
Paris, moins régulé que celui de Chicago ». A la grande différence de la
crise alimentaire de 2008, cette spéculation intervient dans un monde où les
banques centrales ont inondé les marchés financiers de cash dans de telles
proportions et à un niveau toujours accru, que les monnaies ont perdu toute
crédibilité, créant les conditions d’une explosion hyperinflationniste. Plus que jamais, nous devons
imposer une mise en liquidation judiciaire du système financier et établir une
émission monétaire publique qui permettra de financer l’équipement nécessaire
au doublement de la production alimentaire mondiale. Il n’y a plus assez de
place sur terre pour que cohabitent spéculateurs et êtres humains.
L'arnaque des SAGE
LPJ Octobre 2010 - Le 13 septembre dernier, les membres de
la Commission locale de l'eau (CLE) ont approuvé le projet de Schéma
d'aménagement et de gestion (Sage) des eaux « Estuaire de la Gironde et milieux
associés ». L’idée est que l'estuaire soit mieux protégé contre la dégradation
du milieu naturel, faisant de certains de ses marais des déserts.
Scientifiquement, ces Schémas d'aménagement et de gestion des eaux sont une
ARNAQUE. De la maîtrise du feu à l’usage de centrales nucléaires type HTR
(développées par l’Afrique du Sud), l’homme a toujours créé ses propres
ressources à partir d’éléments de la biosphère: ce n’est pas la nature qui crée
les ressources, c’est l’homme, à partir des matières premières présentes à
l’état naturel. Le reste du débat repose sur la notion de responsabilité
prométhéenne : l’homme est de facto capable de dépasser les conditions de
vie que lui propose Dame Nature. Où est l’arnaque ? C’est grâce au droit d’émettre du Crédit productif public que
les Etats ont pu développer la Recherche et aménager le territoire pour équiper
l’homme et la nature (création de forêts, d’hôpitaux, de canaux, accès à l’eau
potable..). Mais depuis 1984, les financiers de La City de Londres ont usurpé
ce pouvoir pour le remplacé par une dette qui va croissante. Les pays sont
alors contraints d’être gérés «en l’état». D’où l’idéologie écologiste du
«respect de l’environnement», en lieu et place d’une transformation permanente
des conditions de vie, pour l’homme et la nature, tel que le propose le NAWAPA :
Le blé, Obama et nous
LPJ Octobre
2010 - Nous sommes en
guerre. L’administration Obama, en renflouant les établissements financiers, et
la Réserve fédérale américaine, en émettant de la monnaie basée sur aucune
valeur physique, détruisent le dollar, monnaie mondiale de référence. La vague
spéculatrice a entraîné depuis juin-juillet une hausse brutale des denrées
alimentaires et les réserves alimentaires mondiales sont au plus bas. Si les
choses continuent ainsi, l’hyperinflation anéantira les revenus fixes
(épargne populaire, retraites, salaires…) et il n’y aura plus de nourriture
pour alimenter la population de la planète. Le système est mort et il faut se
mobiliser pour ne pas mourir avec lui. Ce n’est bien entendu pas facile. Il y a
d’une part chez nous, en France, une mobilisation du peuple qui dépasse la
question des retraites. Il veut un avenir et sent que le système dominant ne
peut pas lui en offrir. Et il y a d’autre part les solutions que
nous défendons depuis longtemps : un Glass-Steagall (séparation des
activités bancaires) arrêtant le pillage financier, un Nouveau Bretton
Woods arrêtant la spéculation sur les monnaies en rétablissant des taux de
change fixes, sauver les collectivités locales en leur fournissant les dotations
financières leur permettant de fonctionner et mettre en œuvre de grands
projets, du type Nawapa en Amérique du Nord et Pont terrestre eurasiatique
de l’Atlantique à la mer de Chine, en liant les deux par un système de
transport à grande vitesse intercontinental traversant le détroit de Béring.
2014 - A Kiev, l'UE souhaite en finir avec la PAC
Nouvelle Solidarité du 3 Janvier 2014 - « Vous voulez savoir pourquoi l’Ukraine n’a pas signé l’accord d’association ? Lisez-le ! » a dit Poutine. Que demande cet accord ? Une réforme en profondeur de l’Ukraine dans tous les domaines – politique, économique, social – sur le modèle de l’UE et de la Banque centrale européenne, et ce alors que l’UE n’a jamais tenu ses promesses de croissance et sombre aujourd’hui, en raison de sa crise bancaire, dans des politiques d’austérité meurtrières contre ses populations ! L’Ukraine aurait dû adopter toutes les réformes libérales de l’UE, en commençant par assurer « l’indépendance de la Banque nationale d’Ukraine », privant ainsi l’Etat du seul instrument lui permettant de mener une politique économique nationale. En stipulant que les Etats doivent réduire la pratique de « fixer des prix », c’est aux subventions du prix du gaz à la population pauvre et aux entreprises que s’attaque le traité. Enfin, une mesure qui aurait une importance particulière en cas de décision par l’Etat de permettre la vente de terres, qui reste interdite en Ukraine, les parties s’engagent à « développer des règles ouvertes, compétitives et transparentes pour les privatisations » (..)
(..) C'est le traité de libre-échange qui accompagne cet accord, le DCFTA, qualifié par l'UE du « plus ambitieux accord bilatéral » jamais signé par elle, dont l'effet aurait été rapidement dévastateur pour les deux signataires. Le chapitre 1 annonce, en effet, que « la vaste majorité des tarifs douaniers seront éliminés aussitôt l'accord entré en application (...) Globalement, l'Ukraine et l'Union européenne élimineront respectivement 99.1 % et 98.1 des tarifs ».
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Quant aux produits agricoles, « des concessions ambitieuses ont été faites, tenant compte de différentes sensibilités. Ainsi, des quotas libres de tarifs ont été accordés à l'Ukraine pour les céréales, le porc, le boeuf, la volaille (...). L'agriculture ukrainienne bénéficiera le plus des coupes dans les tarifs ». Les conséquences de l'ouverture totale des frontières aux produits agricoles ukrainiens dans des conditions où les coûts de production sont moitié moindres en Ukraine, auraient été catastrophiques pour la France, premier producteur agricole européen, mais aussi pour toute la Politique agricole commune (PAC).
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