Le Département, notre bien commun


Les banques pratiquent un véritable hold-up de nos biens publics. Nous demandons dès maintenant que l’on enquête sur la dette et nous nous battrons pour que les responsables soient traduits en justice. Les banques doivent redevenir un outil pour l’emploi et non une courroie de transmission du saccage social.

Voila pourquoi, pour sortir du gouffre dans lequel on tente de nous mettre nous vous proposons une grande dose d’optimisme : si les ressources sont bien limitées, paradoxalement le monde lui, est infini. C’est cet infini que nous vous appelons à cultiver, en travaillant ensemble pour rallier la puissance des BRICS (le groupe Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et construire la Nouvelle route de la soie.

L’élection qui vient pour changer les Conseillers généraux du Département doit être l’occasion pour tous de s’exprimer sur l’avenir que nous souhaitons. Il n’y a pas meilleur endroit pour le faire qu’auprès du Département, notre bien commun. Ne votez plus pour la Troïka UMP-PS-FN ! Votez pour nos idées, pour qu'elles deviennent les vôtres.





Un peu d'histoire


Le Département a été créé afin

- d’être plus proche du citoyen pour rompre avec la tutelle oligarchique de la noblesse et de la religion.

- que les citoyens français soient tous égaux devant la loi, la même loi devant s’appliquer partout sur le territoire.

La péréquation garantissait un développement global


L’Etat a retiré une bonne partie du droit de lever l’impôt aux communes et aux départements.

Aujourd’hui il impose de grosses coupes dans les dotations aux communes et aux départements afin, tout en les étranglant, de mettre en place un système injuste et irrégulier favorisant les grandes métropoles et les communautés de communes.

Les métropoles, communautés de communes et méga-régions (eurorégions), imposées aux communes par la force, deviennent ainsi les courroies de transmission des politiques d’austérité et de destruction de Bruxelles, de la City, de Wall Street et de la noblesse bancaire. Dossier de fond > Régionalisme, sécessionnisme..

L’oligarchie financière veut en effet réduire tous les points de résistance permis par le système républicain. Ici la Fin du Voyage de JP Morgan

La réalité : Les difficultés du Département


Depuis le début des années 2000, l’Etat a transféré aux collectivités territoriales des attributions toujours plus nombreuses (RSA, Pch APA, etc.), tout en réduisant leurs dotations et sans leur accorder l’autonomie fiscale qui leur permettrait de se financer correctement.

C’est plus de 6 milliards que les départements français doivent trouver afin de compenser les nouvelles responsabilités. Un accord a certes été conclu en 2012 entre l’Etat et les départements pour le RSA, PCH APA, mais on est loin du compte.


De plus, avec 1,4 milliard d’euros de dotation en moins rien qu’en 2014 et désormais 11 milliards sur 2015 – 2017, comment les collectivités locales vont-elles faire sans augmenter les impôts ni créer du chômage ?

Le Département : lanceur d’alerte et lanceur d’alternative


Quelles sont les conséquences de ces pénalités pour les départements ?

  • annulations de projets de construction et d'aménagement de collèges
  • coupes dans les transports scolaires (suppression d’arrêts, augmentation des coûts pour les familles)
  • disparition de CIO
  • coupes dans les budgets des activités des collégiens
  • coupes dans les budgets de vacances des enfants
  • coupes dans les subventions aux associations
  • coupes dans les transports locaux
  • coupes dans l'entretien des routes
  • coupes dans les services de pompiers

 

L’enjeu de cette élection


Face à ces défis, l’élection départementale de mars 2015 ne peut être perçue uniquement comme une élection locale. Malgré ce que certains essayent de faire croire, il n’y a aucune solution dans le repli sur soi, qu’il soit celui de Marine Le Pen, qu'il soit régionaliste ou qu'il soit localiste (pour devenir survivaliste).

Les élus locaux doivent se battre pour faire tomber les privilèges à l’image de la Nuit du 4 août 1789, afin de faire tomber cette oligarchie financière qui organise notre destruction.       

Dès maintenant, parce qu'elles ne sont ni soumises à un souci de meilleure répartition ni à un souci de mieux vivre ensemble mais à un impératif et à un chantage oligarchiques, nous devons exiger l’abrogation de toutes les lois d’organisation du territoire passées depuis celle du 16 décembre 2010.

  • L’Etat doit rembourser les départements des 6 milliards par an qu’il doit.                   
  • L’Etat doit accorder une nouvelle autonomie fiscale aux départements.

→  En organisant un audit sur la dette du département (en aidant conjointement les communes, hôpitaux, etc. dans leurs démarches). L’audit sera une première étape vers un audit national sur la dette française, via une enquête parlementaire sur la crise financière.

→  En exposant ces « loups déguisés en blanche hermine » que sont les pilleurs de biens communs. Qu’il s'agisse de ce fameux haut patronat qui prétend adorer les territoires et en défendre les intérêts et l'indépendance, mais ne les utilise que comme vitrine, fabriquant la majorité de leurs produits dans les pays à main d’œuvre bon marché.

→  En engageant un débat public sur la séparation des banques, la mise en règlement judiciaire de ceux qui ont spéculé et perdu, et une politique de crédit public productif par un retour à la nationalisation de la Banque de France.

Le Plan d'urgence


De manière générale, 40 ans de libéralisme ont laissé de terribles traces dans notre économie locale, notre système d'infrastructures et nos services publics. Il faut donc réorganiser et appuyer tout un ensemble de secteurs.

En parallèle avec la mobilisation nationale, c’est un état des lieux de tout ce qui concerne le département qui est à effectuer, à l'image de la politique de Plan menée durant les Trente glorieuses, afin de répondre au plus vite aux urgences et de programmer un redressement de notre département à plus long terme.            

 

Partenaire des services publics de proximité


Le Département produira des cartes en anamorphose afin de visualiser le temps qui sépare chaque service public de ses usagers, afin d’accompagner les SCOT dans le schéma de cohérence territoriale.

Le Département doit se battre pour réparer l'injustice que suppose la privation de tout accès au service public pour les citoyens







Ils ont la fibre de la.. prospérité !


Equiper la jeune génération des meilleurs atouts, à l’heure où l’apprentissage de l’écriture se dégrade et où le temps passé par les jeunes devant des écrans est déjà colossal, entrainant diminution de la concentration et du temps de sommeil, ça n’est pas une simple question de tablette !


Comment sortir de la fascination de l’écran et aller au-delà du monde des "applis" ?

Les investissements très importants (50 millions d’euros sur 10 ans) pour le haut débit avec le déploiement, entre autre, de la fibre optique sur l’ensemble du territoire du département doivent justement être valorisés par ce que l’on en fera.

C’est en tant que bien public que ce réseau doit impérativement servir la population. Son accès, comme tout un ensemble d’autres biens et services publics, devra être facilité et à très faible coût pour les habitants du Tarn et Garonne.



Dans le cadre des élections départementales, nous proposons un "Observatoire du ciel" par département. Ce « collège astronomique » où des classes pourraient être faites, ouvert au public et aux entreprises, à la vie périscolaire mais aussi au tourisme, sera en lien avec l’ensemble des autres établissements scolaires du département pour apporter aux enfants une ouverture sur le monde hors du commun et les former aux métiers de demain.

La fibre ici, sera un vrai moyen de lier les « Observatoires du Ciel » aux habitants, aux institutions et au monde de l’entreprise pour développer la recherche, la santé, l’éducation et le partage.

Alors [..] pour familiariser les jeunes aux usages du numérique, pourquoi ne pas créer des « fablabs » dans les collèges, ces ateliers de conception d’objets sur imprimante 3D ?

Nous pensons qu’il vaudrait mieux donner l’occasion aux collégiens, par un usage collectif du numérique, d’expérimenter le lien entre virtuel et réel, entre conception sur logiciels et production physique… premier pas vers les métiers d’avenir.


Mais qu'est-ce qu'un FABLAB ?

Les FabLabs reposent sur les principes d’ouverture et de collaboration. Ils s’appuient sur des machines de fabrication numérique et des réseaux qui permettent de s’échanger des fichiers dans le monde entier. Un objet peut donc être conçu dans un FabLab, fabriqué dans un autre et amélioré dans un troisième.

Où trouve-t-on des FABLABS ?

On trouve désormais des FabLabs à travers le monde, en Inde, en Chine, en Egypte, en Allemagne, au Canada… On en dénombre environ 400 dans le monde et au moins une cinquantaine en France. Barcelone compte installer un FabLab dans chaque quartier de la ville !

Une excellente occasion pour Toulouse d’accueillir le « FabLab Festival 2015 » au mois de mai prochain > Evénement

Alors disons OUI au numérique pour la prospérité.

Mais dans un monde voué au profit immédiat d’une finance folle qui impose l’austérité à tous, cela n'est pas possible. Alors quid pour les générations futures ?

Le Conseil Général de Tarn et Garonne doit s'accorder d'urgence sur la stricte séparation des activités des banques. Pourquoi ? Cela imposera aux banques de redevenir ce qu'elles sont sensées être : un outil pour l’apprentissage, la formation et l’emploi et non pas de demeurer une courroie de transmission du saccage social et des restrictions budgétaires.

Ralliez ce combat, aidez-nous à changer ce monde : 0581 31 46 82