Exploration Spatiale



Incroyable !
La Dépêche de JM Baylet
donne raison à Jacques Cheminade.. 4 ans après.


Il aura fallu 4 longues années pour que ce grand journal du Sud Ouest reconnaisse ce que nous disait Jacques Cheminade en 2012 : " La politique spatiale trace une autre voie, celle de grands projets qui « tractent » l’économie à long terme, à l’opposé des spéculations financières qui l’asphyxient et l’anéantissent dans le court terme.



Dans un premier article le journal nous fait comprendre qu’au moins, s’il y a une coopération qui marche avec la Russie, c’est  ExoMars et ce, malgré les sanctions. Une mission organisée par l’Agence Spatiale Européenne dont les vicissitudes n'ont pas freiné les ambitions : le 14 mars prochain, depuis le cosmodrome de Baïkonour, c’est une fusée Proton qui sera chargée de propulser vers Mars un satellite de 4,3 tonnes ayant à son bord l’atterrisseur-test Schiaparelli et la sonde TGO (Trace Gas Orbiter ) détectrice de gaz, qui servira aussi de relais pour la transmission de données entre les futurs robots martiens et la Terre. Un voyage de 7 mois qui amènera vers le 19 octobre la sonde à se séparer de l’atterisseur pour la planète rouge. La seconde mission, ExoMars 2018, posera un rover, monté sur six roues, équipé d’instruments d’analyses des sols pour tenter de trouver des traces de vie.

Mais c’est ici que le journal se défile de sa responsabilité car il pose un « hic » à propos du budget qui n’est pas bouclé. Il dit qu’il faut « espérer » que les Etats continuent à « verser au pot »… et rien de plus. Ce non-dit, ou plutôt cette absence de piste de financement est un aveu : « sans engager un nouvel ordre de crédit productif pour un grand dessein », alors le système monétariste d’usure universelle pour du profit immédiat préfèrera utiliser l’austérité tous azimuts, pour ruiner et réduire la population comme nous le rappelons souvent avec Jacques Cheminade.

On va marcher sur Mars pour faire la Paix sur Terre

Pourtant il n’est pas difficile de comprendre que derrière l’implication forte du CNES de Toulouse pour ce type de mission, comme pour Curiosity et sa ChemCam, se trouve de l’emploi qualifié, de la recherche, des formations qualifiantes, de l’investissement pour aujourd’hui et les générations futures. De plus, des coopérations sont générées entre pays, ingénieurs, universités avec pour résultats des découvertes fondamentales bien plus intéressantes que de se consacrer à la guerre et aux conflits !

La coopération internationale dans l’exploration spatiale, qui permet de mieux comprendre la dynamique de notre univers afin de mieux nous associer à lui, nous pose le défi d’une Paix possible par le développement mutuel. Réflexion que n’engage pas ledit journal car, là encore, la maitrise du crédit public émis vers des politiques de progrès économique et social, dont la recherche fondamentale est un des vecteurs, impose de reléguer l’ordre monétariste aux calendes grecs. Un ordre dont on voit les effets aux Etats Unis où l’on a préféré miser sur une armée de drones plutôt que ré-armer la NASA de crédit public !

Par conséquence, dans ce dossier du jour, un 3ème article va tenter de nous faire avaler toutes les couleuvres de la cinémathèque et des bibliothèques, des tartines pour expliquer l’engouement pour cette planète rouge, des « Chroniques Martiennes » à « Seul sur Mars » en passant par « L'Homme de Mars », on parle de la nouvelle de Maupassant pas de Jacques Cheminade... Nous aurons aussi droit à quelques rappels de faits historico-légendaires sur la couleur rouge de la planète ou sa manière de se déplacer à reculons, dans le ciel. Puis deux lignes vont rappeler qui était l'astronome Giovanni Schiaparelli qui aura cru découvrir des «canaux» sur la lointaine planète exaltant toute la notre dans les années 1820, pour être démenti grâce à l’observatoire du Pic du Midi, en 1909 mais rien sur Kepler

Comment expliquer en effet un tel engouement pour l’exploration spatiale ?

En Août 2012 déjà, 1000 personnes dès 6h30 sont à la Citée de l’Espace pour Curiosity et 47000 se connectent au web pour suivre son amarsissage. 4 mois plus tôt, lors de l’élection présidentielle, 90 000 personnes se prononcent pour le programme économique de Jacques Cheminade parce qu’il l’a pensé avec « les yeux du futur » en y intégrant l’exploration spatiale et la créativité humaine comme moteurs de développement.

« Puissions nous désormais être fidèles à l’élan de la NASA en l’élargissant à la dimension d’une grande aventure spatiale qui incarne les objectifs communs de l’humanité. » déclara J.Cheminade en l’honneur de Neil Amstrong, décédé le 25Août 2012.

Car effectivement les pays « émergeants » aussi aiment regarder le ciel et souhaitent s’impliquer dans cet objectif commun. On a vu l’Inde et la Chine lancer leurs propres programmes et même solliciter leurs citoyens pour ces aventures.

Alors faute de donner la parole ici, au peuple et à ceux qui s’engagent contre le joug de l’usure et pour l’entière croissance des êtres humains, le journal local sera resté dans son monde du silence à énumérer des faits, tentant toutefois de me faire mentir avec l’interview d’un véritable explorateur pour nous donner quelques explications techniques et préciser les objectifs. Michel Viso, responsable scientifique en exobiologie au Cnes et ancien spationaute, dira là encore qu’il est question de prévoir les futures missions martiennes habitées : « Avec ExoMars, l'Europe va gagner ses galons d'explorateur martien dans le sens où elle va démontrer qu'elle peut non seulement se positionner en orbite, mais aussi atterrir et opérer des véhicules complexes à la surface de Mars » car en fait l’enjeu c’est « qu’il n'est pas impossible que se soit développée sur Mars une chimie qui précède la vie, voire même une vie microbienne installée il y a plusieurs milliards d'années. ExoMars est la seule mission capable d'apporter des réponses… ».

Heureusement la Russie

C’est sans doute pour le retour des trois cosmonautes de la
Station spatiale internationale (ISS) que ce dossier s’est glissé ce 3 Mars 2016 entre les pages de la vie locale de Midi Pyrénées. Mais c’est aussi entre huit lignes qu’on va noyer « la capsule Soyouz transportant les trois passagers s'est posée dans les steppes kazakhes ».

La Russie est effectivement la seule capable de prendre la relève des transports vers l’ISS, puisque aux USA, Obama a convenu la fin des navettes spatiales pour lui préférer des drones. Mais cette Russie-là, contrairement à la propagande qui règne, n’a pas relevé que ce défi. S’apprêtant aussi pour Mars, elle envisage de tester dès 2018 un moteur à propulsion nucléaire  qui permettrait de faire le voyage en un peu plus d’un mois plutôt que les 8 couramment requis, nous fait savoir un haut responsable de Rosatom. Un mode de propulsion qui permettrait au vaisseau de pouvoir manœuvrer durant tout le vol, alors que la technologie existante ne permet qu’une trajectoire définie d’avance. Un tel moteur faciliterait à la fois les missions de courte portée vers la lune et plus longues dans le système solaire.

Aujourd’hui, alors qu’elle participe à la Nouvelle route de la soie qui se construit autour du « concept » de développement mutuel dans un état d’esprit gagnant-gagnant, la Russie continue à bien s’occuper de ses chercheurs et de sa Recherche ! Ainsi, c’est sur une des bases de l’économie physique (réelle) qu’elle s’est donc alliée aux BRICS pour bâtir un avenir commun : la cité de la science de Doubna, que nos amis de l’Institut Schiller ont été invités à découvrir fin 2015.

En définitive, avec tous ces développements autour de Mars et l’exploration spatiale depuis ces 4 dernières années, même en en parlant pas, c’est bien Jacques Cheminade qui vient à l’esprit pour avoir su, une fois encore, mettre les intérêts particuliers de côté pour privilégier le sens du bien commun.
 

Présidentielle : Pourquoi ils ont peur de Jacques Cheminade



« Simplement, il y a une hypocrisie : quand Jacques Cheminade fait 0,25% des voix au moment du vote décisif, il ne me parait pas anormal qu’il n’ait pas exactement le même traitement »

En s’exprimant ainsi lors de la réunion de la Commission des lois du 9 décembre dernier, le député PS, Urvoas, après la loi sur le Renseignement ne récidive-t-il pas contre la Démocratie ?




En effet, dans le Courrier des Maires du 23 du même mois, Louis Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne rappelle ceci :

« C’est une des caractéristiques de la législation française : donner, pendant des périodes relativement courtes, chaque année ou presque, à des points de vue discordants, à des porteurs d’alternative politique, une possibilité égale de s’exprimer. Et ce, à peu près dans les mêmes conditions que des candidats issus des partis de gouvernement qui, le reste de l’année, monopolisent la parole politique dans les médias. Cette fenêtre d’expression, justifiée par un impératif d’égalité démocratique, ouvre à mon sens une brèche dans un système qui, de manière générale, privilégie les partis déjà en place »

Ainsi de par la loi Mr Urvoas souhaite réduire le temps de parole, déjà minimisé, des petits candidats mais surtout rendre plus compliqué, voir impossible, le parrainage des 500 maires !

Et si Jacques Cheminade confirme bien que l’on touche là à  « l’élection la plus libre et la plus démocratique donnant à tout candidat, dont le sérieux est reconnu par les « parrains » qui le présentent, les moyens de faire connaître ses idées  », il rajoute que c’est pour  «  une autre raison fondamentale que la loi de M. Urvoas me vise personnellement »

En effet, comment peut-on imaginer que le candidat Cheminade se représente comme en 2012 en appelant de nouveau « à couper les banques en deux pour frapper au cœur les complices de la politique d’austérité sociale fomentée à la City et à Wall Street et pour redonner à nos autorités politiques la maîtrise du crédit public pour changer d’orientation notre société » ?


Pour le vaillant Urvoas il est donc plus facile de flinguer les petits candidats plutôt que la finance folle qui non seulement nous coûte des sommes faramineuses en renflouements illégitimes dont la contre partie est d’imposer l’austérité et le saccage social mais en plus vise désormais nos dépôts avec la directive applicable depuis le 1er janvier du renflouement interne des banques en cas de faillite…

Alors qu’en terme de modernisation, Urvoas et consort tentent plutôt nous ramener aux années 1870, ne laissons pas verrouiller nos institutions.

Souvenons-nous, ici, du discours du Générale De Gaulle au lendemain du référendum d’octobre 1962 : «Françaises, Français, vouas avez, le 28 octobre, scellé la condamnation du régime désastreux des partis et marqué votre volonté de voir la République nouvelle poursuivre sa tâche de progrès, de développement et de grandeur ».

https://www.ina.fr/video/CAF89051357/discours-du-general-de-gaulle-du-07-11-1962-video.html


Étant donné la grave atteinte au bon déroulement de l’élection présidentielle française que représentent les dispositions de cette loi Urvoas, je vous propose d’exiger comme je l’ai fait, le rejet de cette « modernisation » à sens inique. Participez, signez et faites connaitre cette pétition.


Cliquez sur l'image pour accéder à la pétition en ligne











Faillite du système financier.. pour qui sonne le glas

Naissance d'une amicale

Par un simple mot, un simple geste remercions notre amicale de ce qu'elle fait et bien sûr remercions ceux qui l'animent.

Alors que nous sommes d'horizon différents, nous sommes réunis ici, certainement parce que quelque chose nous anime, quelque chose d'autre que l'hommage ou la reconnaissance que nous rendons naturellement à un grand homme.

Disons même à un.. révolutionnaire; dans le sens qu'un révolutionnaire, n'est pas un rebelle révolté mais bien quelqu'un qui voit loin et juste.

Alors ce qui nous anime, 45 ans après la mort de ce révolutionnaire, n'est-il pas justement que nous tous, ici, nous voyons loin et juste ?

N'est-il pas justement important, dans ce monde qui s'agite sans cesse, de "voir enfin avec les yeux du futur" ?

Aujourd'hui, ces "yeux du futur" appellent au sursaut !

Ce qui nous réunit donc aujourd'hui, c'est ce sursaut nécessaire face à l'adversité, les saccages sociaux, la casse économique et la financiarisation de tout; ce qui nous réunit c'est que nous avons foi en l'avenir et nous le savons, nous le ressentons dans notre fort intérieur, une foi juste qui impose que nous fassions des choses justes.

Alors en reconnaissance du travail de commémoration fait par l'amicale qui nous réunit aujourd'hui 9 novembre, pour maintenir la flamme du juste sursaut, rappelons ces mots d'un ami avisé, qui appelait il y a peu "d'agrandir la table pour toujours accueillir plus de monde".

N'est-ce pas en effet là que réside le sursaut d'une France universelle ?

Agrandir la table pour recevoir plus de monde, ça n'est pas accueillir n'importe comment mais être en capacité de le faire, c'est à dire s'en donner les moyens.

Pensons en fait, à la situation du moment, dans laquelle nous n'avons plus de développement possible, contraints par des restrictions budgétaires permanentes et donc contraint à l'austérité sociale et économique.

Le sursaut nécessaire est donc un appel à changer la donne !

C'est un engagement pris, tel le serment de Koufra : nous changerons la donne.

Remercions l'amicale pour cette occasion qu'elle nous donne de nous inspirer.

Alors oui, inspirés par celui que beaucoup de français aiment, respectueusement encore, appeler le Général, lions la parole à l'acte, engageons nous à rendre l'avenir toujours meilleur.






Les meilleures nouvelles nous viennent des étoiles

Samedi 17 octobre. Nous sommes allés appeler au sursaut ceux qui détiennent encore un contre-pouvoir conséquent ici en France : nos maires ! Répondre à leur « juste colère » c’est également répondre à la nôtre.

Comme chaque année notre présence à l’assemblée des maires du Tarn et Garonne s’est faite remarquée. D’autant que cette fois, pour protester sur ce qui se passe à Air France, la CGT tenait un comité d’accueil. Comité auquel nous apportions évidemment tout notre soutien. Et pour eux aussi, l’urgent c’est d’en « finir avec la spéculation », dixit une de leur militante.

Si notre déploiement était petit, il n’en a pas moins fait le maximum.

La gendarmerie s’est inquiétée, quelques maires ont feint ne pas nous reconnaitre, les députés sont restés éloignés mais le message est passé. Pendant que Marc Punsola, mon colistier aux Départementales s’affairait à la distribution des tracts, Vincent Crousier, ancien candidat aux législatives, donnait le « la » aux passants, jusqu’à ce qu’arrive la berline de celui qui s’est augmenté de 33%, une fois élu : le Président du Conseil départemental, Christian Astruc !

Christian Astruc, Président du Conseil départemental d’accord
avec Cheminade : "L’enjeu c’est de sortir des emprunts toxiques"
 

Me rappelant qu’il est un homme de terrain, ouvert et à l’écoute, je lui ai demandé ce qu’il comptait faire à propos des emprunts toxiques.

« C’est compliqué et ça coûte cher si on veut les renégocier ». Reconnaissant ainsi qu’il y avait bien des emprunts toxiques au niveau du département, Christian Astruc tenait désormais notre tract sur la loi NOTRe.

«  La finance toxique impacte toutes les collectivités, la preuve avec NOTRe, la meilleure des défenses c’est l’attaque. Des collectivités n’ont pas hésité : pourquoi ne pas en faire autant ? »

« Je suis au courant, je peux vous recevoir, je reçois tout le monde ». Invitation sincère, ou pour couper court à la discussion ? Le lundi suivant, une demande de rendez-vous fut postée.

Lundi 1er novembre, toujours sans réponse, je me dis que seuls les morts restent silencieux.

L’Ode à la Liberté

Une conseillère municipale reconnaissant l’urgence de réguler strictement la finance folle, nous posait une question tout à fait dans les termes de notre tract :

« Les maires ruraux doivent-ils entrer en résistance face à la réforme territoriale imposée par la loi NOTRe (fusion de communautés de communes, pertes de compétence, centra­lisation, etc.) ? »

[..] Le grand plan européen, c’est de démembrer l’État et les communes, c’est de faire une Europe des régions, des communautés de communes imposées d’en haut et surtout des métropoles.

[..] Parce que c’est dans l’État et surtout dans les communes que se trouvent les foyers de résistance au démantèlement financier.

[..] Avec la loi NOTRe, ce qui est ainsi remis en cause, c’est le service public à la base de notre pays, la gratuité de l’école et de la santé : baisse des dotations, démantèlement sournois des Départements, des communes et de leur prérogatives, austérité et emprise financière interdisant l’investissement à long terme.

C’est face à tout cela que les élus locaux peuvent former une équipe présidentielle se substituant au césarisme complice et courtisan. Ils peuvent stopper le saccage économique et social en appelant à rallier la puissance des BRICS, groupe des pays Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, hors d’un système dollar, euro, OTAN et UE destructeur.

A ces mots, la Conseillère promettait d’amener son Conseil à discuter d’un vœu sur la séparation des activités des banques, gage d’une liberté retrouvée.

Militante syndicale, conseillère municipale et Président du Conseil départemental… les contacts sont pris pour poursuivre la bataille et faire front à la faillite du système car, à cœur vaillant rien d’impossible.

En dépit de certains K.O., le fait que l’on ait trouvé de l’eau sur Mars et de l’oxygène sur la comète Tchouri nous invite-t-il pas à garder l’espoir d’une harmonie justement possible ?

Alors « vivons ensemble comme des frères, sinon nous finirons comme des fous »

Et vous, qu’allez-vous faire de votre cerveau ?