Municipales 2020 : Sur la Bonne voie


 
Parce que l'aménagement d'un territoire passe avant tout par les Communes, je vous propose que l’on construise des ponts pour se remettre sur la bonne voie.  Le pont de la Solidarité entre tous, entre générations, entre consommateurs et producteurs, entre vallée et village. Et le pont du Progrès pour tous, de bons équipements et services dans un cadre de vie sain, respectueux de l’Homme et de la nature.


Cachez cette faillite que nous ne saurions voir


   La loi NOTRe (2015) si vous vous en souvenez, a brisé les domaines de compétences de nos collectivités. Elle a créé métropoles, communautés de communes et grandes régions en imposant des coupes budgétaires pour faire des é-co-no-mies, c’est-à-dire en imposant l’austérité.

   Les communes comme Verlhac Tescou en sont forcément impactées : Perte de compétences + perte de dotations + mutualisation = dépouillement. Et le constat est bien pire que cela, voyez l’état de nos routes, voyez l’état des poteaux téléphoniques, voyez le manque total de transport en commun. Hé bien rien de cela n’est de la compétence du Maire ni de son Conseil mais celle de la Communauté des Communes, de la Région, du Département ou du privé. Résultat : la chaussée défoncée à la sortie du village vers Montauban, est dans cet état depuis près de 2 ans ! Le danger ne les préoccupe donc pas.

   Cependant, la Commune doit gérer l’école et sa cantine, la salle des fêtes, les accès aux bâtiments, ses chemins communaux, le cimetière, son patrimoine, l’urbanisme, la vie sociale, qui eux, restent des ponts importants entre les habitants.


Le problème c'est la dette pas les hommes

  
" Notre véritable adversaire, c’est la finance "


   Les peuples n’ont pas à renflouer les banques en faillite ni via les Etats ni via la spoliation des dépôts (Directive Européenne du Bail-in entérinée en Janvier 2016).

   Quand on renfloue (QE) sans avoir d’argent on impose l’austérité pour le trouver, ça n’est pas juste et c'est pourtant ce que fait en permanence la BCE de nos jours (1000 milliards x an pour 27 Etats membres, soit 100 millions x an pour la France), sans pour autant que nous n'en voyons la couleur.

L'urgence de confiner le système financier avant la propagation de sa faillite


   Depuis 2008 rien n'a vraiment été fait pour empêcher les Goliath de la #City et #WallStreet d'emporter tout sur leur passage au moment de leur chute.
   Alors qu'une stricte séparation des activités des banques entre activés de dépôts (notre argent), banques d'affaires ou d'investissements (leur Casino) et Assurances nous mettrait a l'abri de toute banqueroute.

   Vu l'effondrement en cours, ce confinement devient urgent afin de mettre en faillite organisée les établissements essuyant les pertes au Casino financier qui les rendent insolvables.



Une alternative protectrice et bienveillante existe


   Les élections municipales sont le levier immédiat pour s’opposer au démantèlement de l’État. Là où l’on se résigne trop souvent à « faire avec une République corrompue » et à laisser sacrifier les pouvoirs et les compétences des communes, nous pouvons nous mobiliser pour construire la République. Que le local nourrisse le national et que le national repose de nouveau sur l’implication de tous devrait être notre engagement.

   Une alternative protectrice et bienveillante existe ! Une alternative que ne veulent ni voir ni entendre ni mettre en place nos politiciens professionnels toutes catégories confondues député-e-s, sénateurs-trices, conseillers-ères régionaux et départementaux et Cie. Des responsables ?

  
   Se remettre sur la bonne voie c’est :

1/ Rompre la menace financière par une stricte séparation des activités des banques (Dépôts, Casino, Assurances).

2/ Redonner des moyens à la parole politique avec une banque nationale qui émet du Crédit public.

3/ Se mettre au travail grâce à un Etat stratège et un aménagement du territoire rompant avec la fracture économique et sociale territoriale.

Une banque Nationale pour arrêter les politiques d'austérité



Héritage des Jours Heureux, le Crédit Productif l'arme d'un Etat stratège

   En reprenant la main sur la planche à billets (perdue à cause de Maastricht), l'Etat maitrise l'émission du crédit public productif pour lancer de grands projets d’équipement (Transport ferroviaire, hôpitaux, centrales nucléaire, ..), éliminer le chômage et créer de toute urgence des emplois sans s’endetter par l’emprunt (emprunt = emprunter aux banques privés), se donnant ainsi enfin les moyens de construire le monde de demain (santé, éducation, recherche..).

    C'est donc la République qui doit gouverner la finance, pas le contraire. Durant cette campagne, je suis également allé à la rencontre des Maires et candidats des communes alentours de Verlhac Tescou pour leur faire partager ces points de vue en les appelant à signer et diffuser le Manifeste pour un vrai aménagement du territoire.

 

Pour que les banques n’éteignent pas nos lumières

Ce mot s’adresse au Maire de Verlhac Tescou mais aussi à l’ensemble des maires du Canton Tarn Tescou Quercy Vert que j’ai rencontrés lors des Départementales, et au-delà.

  Aujourd’hui je lis avec intérêt l’édito du petit journal communal de mon village et je comprends qu'à force de ne pas vouloir faire de politique, celle-ci a rattrapé notre Maire, s'imposant de fait à l'ensemble des habitants du village.
L’édito nous parle de dotation en moins et d’écologie verte pour justifier l’extinction de l’éclairage public.
  En effet, elle, la politique, nous rattrape avec des banques qui nous soumettent aux intérêtsd'emprunts alors qu'ils sont illégitimes voire illégaux et qu'il est devenu insoutenable de les rembourser. Elle nous rattrape aussi par l'austérité imposée cette fois, par les gouvernements Sarkozy et Hollande avec la loi NOTRe qui abaisse l'ensemble des dotations, sous prétexte d'économies à réaliser face à la dette. Et enfin, elle nous rattrape en nous culpabilisant sur une soit-disant altération du climat qui serait due à l'Homme, nous obligeant à consommer du renouvelable vert tout en éteignant la lumière... quel paradoxe puisque le renouvelable est abondant, la lumière aussi devrait l'être. En parallèle, le prix de cette électricité augmente.
 Il est évident que face à cela tous nous restons démunis, d'autant que les solutions ne peuvent pas venir de ceux qui font partie du système. Qu'ils soient de Droite, de Gauche ou d'extrêmes, tous siègent localement, nationalement ou au niveau européen et depuis bien des années, sans pour autant avoir été capable de modifier quoique ce soit sinon de rester complaisants voire complices, en nous disant que demain tout ira bien !
C'est justement parce que nous ne faisons pas partie de ceux-là qu'il nous faut agir et que vous, maires, le pourriez aussi.
C'est donc bien à nous, au peuple, de faire le travail pour améliorer notre quotidien.
Désormais, depuis le 1er janvier 2016, une directive européenne (renflouement interne ou bail-in) dispose qu'en cas de faillite d'une banque, celle-ci pourra puiser dans les dépôts des entreprises, des collectivités, ou des gens, pour la sauver. Rester passifs devant cela, nous met encore plus en danger d'autant que les renflouements n'ont pas cessé depuis 2008 sans rien donner, sauf nous couper la lumière.

Demain, allez-vous, en tant que maires, être obligés de nous interdire de prendre notre voiture car elle use les routes ?

Je vous réitère donc à tous, de bien vouloir faire adopter par vos Conseils cette délibération sur la séparation stricte des activités des banques que j’ai remise à chacun d’entre vous.

Pourquoi ? Parce qu'elle indique aux autorités que nous ne sommes pas dupes de la situation et surtout parce qu'elle permettra de légitimer l'acte au moment où il nous faudra le mettre en place pour protéger nos dépôts et l’ensemble de notre économie.

Des Conseils Généraux, avant d’être démantelés, où tous les bords politiques se sont exprimés, l'ont fait, des maires et leur Conseil l'ont également signé. Alors à votre tour, maires du Canton, il est temps de rallumer tous les soleils !