Le
budget 2014 du Tarn-et-Garonne pourrait être surnommé le "Tout
le monde il est beau, tout le monde il est content".
Du
fait que le Gouvernement a versé sa part au Département, le Groupe des Socialistes se félicite que "un Gouvernement qui tient ses
promesses c'est à souligner".
Faut-il
rappeler que ce même Gouvernement était censé avoir déclaré la
guerre a la finance ? Eh bien aujourd'hui, le chiffre d'affaires de
la seule BNP
PARIBAS équivaut au PIB
de la France...
Si ce n'est pas une puissance de chantage financier contre les
français, qu'est-ce donc ?
Pour
les Radicaux, l'Etat pourra "encore mieux faire". Faut-il
comprendre "encore mieux soumettre les français à l'austérité"
?
Pour éviter la déroute, coupons les banques en 2 !
Au
fond, faute d'avoir le courage d'affronter un ennemi qui a le visage
de banques, l'austérité aura eu le mérite de mettre tout le monde
d'accord. Une servitude
volontaire
qui s'accorde à gérer la pénurie et la course aux subventions, au
lieu de couper
les banques en deux
pour protéger nos dépôts du casino et de reprendre les rênes
de l'émission de crédit
productif public,
le tout sous le prétexte d’un fallacieux progrès.
Car
le progrès dont on nous parle, c’est un peu comme le goudron de ce
nouveau rond-point « des sapinettes » sur la D999, quand
le goudron se décolle déjà après deux mois d’utilisation, le
progrès lui ne décolle toujours pas après 30 ans de budget :
pas d’irrigation pour les petites exploitations agricoles, pas de
transport en commun pour sortir de l’isolement rural, plus
d’entretien efficient des chaussées, routes déformées pour des
accidents accrus, du délestage électrique systématique au moindre
coup de vent, des poteaux téléphoniques qui croulent sous les
câbles, la fibre optique ni changeant rien, bien au contraire…
Si l’heure n’était pas
grave, nous pourrions rire un peu de ce prétendu bon sens si près
de chez nous, en se rappelant que si « avant on avançait
dans la mauvaise direction, maintenant on recul bien dans la bonne ».
Mais
vous me direz et Verlhac Tescou dans tout ça ? Suite au
prochain numéro !
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