Léojac, pas en reste pour découper les banques en 2 !
Prochaine réunion Mardi 10 Février à Léojac à partir de 18H30 (Salle Multiple)
Couper les Banques en 2 c'est la procédure GLASS-STEAGALL mais le GLASS-STEAGALL... qu'est-ce que c'est ?
Le Glass-Steagall :
c’est l’un des instruments clés du dispositif de Franklin Roosevelt (1933), qui
permit de castrer légalement Wall Street et d’ouvrir la voie à une relance
massive de l’économie réelle (hôpitaux, électricité…).
> Dès sa victoire présidentielle en 1932, Franklin Roosevelt fit juger Wall Street sur la place publique grâce à la Commission Pecora, du nom du procureur de New-York Ferdinand Pecora. Les révélations furent stupéfiantes: les banques new-yorkaises s’étaient infiltrées au plus haut niveau de l’Etat, elles finançaient les régimes fascistes en Europe et avaient délibérément provoqué le krach de 1929.
> En faisant connaître la vérité au peuple, Roosevelt avait désormais la pleine légitimité pour remettre Wall Street à sa place et lancer une politique de grands travaux vers le plein-emploi.
> Promulguée le 16 juin 1933, la loi Glass-Steagall est reprise en France par le Comité National de la Résistance - loi 45-15 du 2 décembre 1945 - abrogée par M. Delors en 1984. Elle brise les oligopoles bancaires et se dresse en coupe-feu entre activités de banque et de spéculation, établissant une séparation stricte entre les banques d’affaires (spéculation) et les banques de dépôt (notre argent) et permet l’émission de crédit productif public.
> Aujourd’hui, tous les gouvernements utilisent les déficits comme un instrument de chantage. Ils nous disent qu’il manquera x milliards d’euros en 2018 et plus de x fois 100 en 2050, ce qui implique « fatalement » une politique d’austérité, une augmentation de cotisations pour les actifs, d'impôts...
Ce raisonnement est archi-faux.
> Dès sa victoire présidentielle en 1932, Franklin Roosevelt fit juger Wall Street sur la place publique grâce à la Commission Pecora, du nom du procureur de New-York Ferdinand Pecora. Les révélations furent stupéfiantes: les banques new-yorkaises s’étaient infiltrées au plus haut niveau de l’Etat, elles finançaient les régimes fascistes en Europe et avaient délibérément provoqué le krach de 1929.
> En faisant connaître la vérité au peuple, Roosevelt avait désormais la pleine légitimité pour remettre Wall Street à sa place et lancer une politique de grands travaux vers le plein-emploi.
> Promulguée le 16 juin 1933, la loi Glass-Steagall est reprise en France par le Comité National de la Résistance - loi 45-15 du 2 décembre 1945 - abrogée par M. Delors en 1984. Elle brise les oligopoles bancaires et se dresse en coupe-feu entre activités de banque et de spéculation, établissant une séparation stricte entre les banques d’affaires (spéculation) et les banques de dépôt (notre argent) et permet l’émission de crédit productif public.
> Aujourd’hui, tous les gouvernements utilisent les déficits comme un instrument de chantage. Ils nous disent qu’il manquera x milliards d’euros en 2018 et plus de x fois 100 en 2050, ce qui implique « fatalement » une politique d’austérité, une augmentation de cotisations pour les actifs, d'impôts...
Ce raisonnement est archi-faux.
Procéder à un Glass Steagall, c’est arrêter toute collaboration avec la City de Londres et Wall Street en engageant enfin notre société, grâce au crédit public, dans une dynamique de progrès scientifique et industriel, permettant ainsi de créer sur deux ans les deux millions d'emplois productifs que notre industrie sinistrée a perdu, ces vingt dernières années. Le problème est alors réglé par la croissance physique et non par l'austérité : 11 milliards de dotations en moins pour les collectivités locales pour 2015-2017 !
Le Département ainsi que les communes qui le composent, peuvent par le biais de leur Conseil, appeler le gouvernement à mettre en place cette STRICTE séparation des activités des banques - ce que n'a pas fait la Réforme Bancaire - afin de protéger nos dépôts du casino financier ! C'est ce qu'ont déjà voté plus de 40 collectivités locales. Interpellez vos élus pour qu'ils soutiennent cette bataille > dossier
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