« Notre adversaire, c’est le monde de la finance »



Pour que l’avenir soit meilleur, il faut vaincre celle qui a tout ruiné : la finance folle. Il suffit d’une loi - envoyée à tous les députés et nous la tenons à votre disposition - et du courage pour la faire connaître et la faire voter - c’est là que notre candidature aux élections départementales entre en jeu.


Que dit cette loi ? C’est la loi 45-15 qui fut adoptée le 2 décembre 1945, nous libérant de l’occupant financier : une banque n’a pas le droit de se servir de l’argent des déposants pour spéculer. C’est le principe du Glass-Steagall Act adopté par Franklin Roosevelt en 1933 pour stopper Wall Street. Impossible ?

Plusieurs indications permettent de croire que la Banque centrale européenne (BCE) vit dans la crainte que le gouvernement d’Alexis Tsipras prépare des mesures de séparation bancaire de type Glass-Steagall Act.

Étant donné qu’une telle réforme figure aussi bien au programme de Syriza que celui des Grecs indépendants de Panos Kammenos, les deux partis formant le gouvernement de coalition actuellement au pouvoir, cette crainte pourrait se révéler justifiée.

Le Premier ministre-adjoint Yannis Dragasakis a amorcé depuis quelques semaines un processus de réorganisation des grandes banques grecques, dites à « caractère systémique », dont le gouvernement est l’actionnaire majoritaire à travers le fond de renflouement bancaire mis en place dans le cadre de l’accord de renflouement.

Jusqu’à présent, le gouvernement n’avait pas utilisé ses droits de gestion, mais Dragasakis a décidé qu’il allait dorénavant intervenir. Après avoir négocié avec les autres membres du conseil d’administration de ces grandes banques ainsi qu’avec les autres actionnaires, il a fait changer les membres de la direction des quatre plus grandes banques.

Même si les détails ne sont pas connus, l’objectif est de faire en sorte que les banques prêtent à nouveau aux acteurs de l’économie réelle. Selon des acteurs de la finance grecque, les décisions de Dragasakis s’accordent parfaitement aux promesses faites par le gouvernement, selon lesquelles les banques seraient gérées dans l’intérêt de l’économie réelle, et en particulier des citoyens, puisqu’elles ont été renflouées aux dépens du contribuable.

Notre campagne propose des avancées économiques, sociales, culturelles et dans les infrastructures… Mais aucun candidat ne pourra rien faire, tant que ce sont les banques qui leur donneront le la. 




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