Si les peuples « ne décolèrent pas » (désobéissance civile au Royaume Uni, factures d'électricité brulées en Italie, manifestations contre l'inflation en France, en Allemagne, en République Tchèque etc), ce qui est nouveau, c’est que des élus locaux, en particulier des maires allemands et français, au lieu de se plaindre et de commenter « les ombres sur la paroi de la caverne », montent en première ligne.
Le 20 octobre, le Conseil de la ville de Stralsund (Allemagne), réuni dans un « bloc populaire » dépassant les clivages habituels, a donné à l’unisson mandat à son maire pour adresser une lettre au chancelier Scholz, lui signifiant que l’Hôtel de Ville était à sa disposition pour y tenir des pourparlers de paix.
L’initiative a aussitôt reçu un écho positif en France avec le soutien de plusieurs maires :
« A l’heure de l’atome, le pardon et la considération des intérêts de chaque partie doivent prendre le pas sur les propos belliqueux et les démarches inconscientes de leurs conséquences. Un accord de sécurité et de stabilité en Europe, soutenu par une politique de développement économique mutuel, est une exigence non seulement légitime mais nécessaire. Élus par le peuple, notre devoir est de préserver la paix avant toute autre chose. »
Aux maires du Tarn et Garonne d'ajouter leur signature à l'initiative sur www.pourparlerdepaix.fr et ainsi d'inviter les parties belligérantes, la Russie et l’Ukraine, à s’asseoir autour de la table pour que cesse leur guerre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont modérés