Voeux 2023 : Pour que les banques n'éteignent pas nos lumières (partie 2)

 

Avec Cheminade Jacques passons le Glass-Steagall du XXIème siècle
Pourquoi la bataille du Glass-Steagall est toujours d'actualité ? > A visionner ici 

 Avec l'avènement de l'économie d'endettement (1970), la fin de la stricte séparation des activités bancaires (1990) et la globalisation financière (2000) nous avons là le cheminement du grand bandistisme des temps "moderne", celui d'un système mafieux qui au fil du temps a fini par associer ingenierie informatique, institutions, gangs politico-financiers, militaires et trafiquants, à des fins toujours plus mercantiles et désormais géopolitiques contre les peuples et dont le résultat nous donne une situation générale toujours plus explosive que nous subissons aujourd'hui ici comme au quatre coin de la planète.

 Sauf qu'au culte de la prédation, l'univers oppose la culture de la vie, de la découverte, de l'harmonie. Et si pour 2023, nous faisions en sorte que les banques n'éteignent pas nos lumières ?

Cachez moi ces délits que je ne saurais voir 

1/ Les hommes :
 Régulièrement nous voyons apparaître des Madof (65 milliards) , Kerviel (50 milliards) ou Bankman (10 milliards)... cependant ils ne sont que des piècettes qui cachent l'ampleur du désastre : La faillite du système financier occidental. 

2/ Les institutions :
 Evidement la liste est non exhaustive, à votre charge de faire des recherches sur le sujet et de prendre la mesure du chantier. 

09/12/2022 - Blanchiment : amende de 108 millions de livres...
28/06/2022 - Crédit Suisse coupable dans une affaire de blanchiment...

17/12/2021 - Blanchiment : amende de 64 millions de livres à HSBC...

28/03/2020 - Les gangsters de la finance...

11/07/2015 - Londres est le centre mondial du blanchiment...

17/10/2014 - Comment la cocaïne nous a sauvés de la crise...

17/07/2012 - La banque HSBC épinglée pour blanchiment...

La finance en eaux troubles
...

A croire que, malgré les amendes, les fraudes et les trafics sont une aubène qui se perpétue.

 Dès lors, si l'appat du gain et la faillite font si bon ménage cela doit nous permettre de mieux comprendre la règle de jeu du Qui perd Gagne ! Actes criminels ou sales habitudes en tout cas, soif de liquidité qui sied à bien du monde.

 Voici ce qu'en disait, il y a déjà 10 ans, le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogues et le crime (UNODC) de 2002 à 2010 :

          Antonio Maria Costa 

" On a tendance à voir le crime organisé comme un problème, le trafic de stupéfiants et la toxicomanie comme d’autres problèmes encore, le blanchiment comme encore un autre problème, les criminels en col blanc comme encore un autre, puis vient la corruption. Mais tous ces problèmes sont liés ! "


Cachez-moi cette complaisance que je ne saurais voir 

 Ainsi stupéfiants, blanchiments, criminels en col blanc, nous mèneraient tout droit à la courruption. Sachant qu'en France c'est plus que l'évasion fiscale. Nous voila bien servi. 

 A quoi on peut aussi ajouter la corruption morale qui s'applatie à dire que finalement "si d'autres sont corrompus il est normal que nous le soyons aussi". Mais regardez plutôt : 


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 Evidemment rien n'est anormal quand en même temps les Etats intégrent à leur PIB, les revenus du trafic de drogue.. juste pour se booster un peu plus. Accro vous avez dit accro ? Parole d'INSEE...

Titre du journal Capital
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 Cependant le temps est assassin, il semble refiler des plats toujours plus faisandés à ceux-là mêmes qui en ont monter les recettes comme si les habitudes de jadis étaient difficiles à perdre. Et pour cause : nous pourrions bien être issus d'un narco-Etat !

 Au même titre que l'empire britannique s'est construit grâce au trafic humain et au trafic d'opium perpétués aujourd'hui en trafic en tout genre depuis la City de Londres, notre pays s'est bien caché de nous dire qu'entre la piastre et le franc Cfa, il y avait également eu l'opium avec tous les incestes politico-financiers qui se doitvent : banque d'Indochine, Crédit agricole, Ministère des finances, BNP ...

Kouang-Tchéou-Wan

La case du siècle


 " Pour qu'il y ait 
des corrompus  il faut nécessairement 
qu'il y ait 
des corrupteurs"



Les Narco-Etats en question 

https://ns55dnred.fr/2017/10/13/narco-mondialisation-histoire-et-geopolitique-du-trafic-des-opiaces-en-asie-du-sud-est/

>       http://www.monnaiesdetections.com/?tag=kouang-tcheou-wan

 
Drogue, corruption, blanchiment, finance, un carré d'as avide jusqu'aux conflits en tout genre.

 Ainsi cette culture de la mort qui nous est imposée, découle bien d'un système organisé et bien rodé. Chose qui ne s'est pas arrêtée avec le temps, bien au contraire. Voyons cela de plus prés avec ce focus sur l'Afghanistan durant les 20 années (2001-2021) d'occupation par ce que désormai on peut appeler des Narco-Etats :

" En guerre depuis 1979, d'abord contre les Soviétiques puis contre des ennemis de l'intérieur, l'Afghanistan produisit plus d'opium en 1999 (4 581 tonnes) que le monde entier n'en avait produit dix ans plus tôt, en 1989 (4 209 tonnes), lorsque l'Armée rouge s'était retirée du pays."       
            Lire l'article > Le défi afghan de l'opium

 

McClatchyDC
Lire la traduction de l'article > Killer crop: Afghan opium fuels addictions

Zones de cultures de l'opium Afghan vs Positions des commandement de l'OTAN
Afghanistan : culture de l'opium et positions de l'OTAN
Les routes de l'opium produite en Afghanistan
Afghanistan : Flux d'exportation de l'opium
Cliquer sur les cartes pour les agrandir


 Dans son Enquête sur l'opium en Afghanistan, l'ONUDC (United Nations Office on Drugs and Crime) révèle que les 150 000 Hectares de pavot cultivés en 2019 ont produit 6000 tonnes d'opium qui une fois raffinés donneront entre 350 à 600 tonnes d'héroïne, soit un total de 2 milliards de dollars de revenu (11% du PIB). 

 Enfin on apprend que cette somme va servir principalement à payer la dette après l'alimentaire (P38) avec les transports et la finance pour ultimes béneficiaires (P19). 


"Les banques traditionnelles restent des mécanismes prisés pour blanchir de l’argent."

" Les flux financiers illicites issus du trafic de drogues financent non seulement la criminalité, mais aussi le terrorisme. Les groupes terroristes font de plus en plus appel à la criminalité pour financer leurs organisations; on parle de convergence du terrorisme et de la criminalité. Le trafic de drogues est une activité très lucrative qui génère des milliards de dollars de profits auxquels les organisations terroristes ont facilement accès. Les relations entre les organisations terroristes internationales et le trafic de drogues varient beaucoup selon les organisations. [..] Historiquement, l’Afghanistan est une source majeure d’héroïne au niveau mondial. L’ONUDC a indiqué qu’au moins 85 % de l’héroïne produite dans le monde provenait de ce pays. L’association des Taliban avec l’économie de l’opium est aussi le signe d’une corrélation entre trafic de drogues et terrorisme."

Lire le Rapport de l'Organe international de contrôle des stupéfiants pour 2021  


 Avec ce triptyque Drogue Banque Terrorisme le parcour est établi jusqu'aux narco-Etats qui n'hésitent pas à tenter toutes diversions pour ne pas être pris la main dans le sac. Cependant, même leur propagande qui peut tout autant se cacher dans un rapport.. les discrédite, puisqu'il ce trafic génère autant de milliards de profits, demandons-nous quel chemin prend le circuit de l'argent ? Qui fait tourner la lessiveuse ? A qui profite le crime ?

 La Russie et l'Iran ont régulièrement dénoncés cet état des choses comme une action à leur encontre.. 

 Et bien que des personnages publics l'aient également relevé, ce lien entre la finance et la terreur semble se renforcer toujours plus. En effet, le narco-terrorisme a le soutien des narco- Etats.

A ce sujet Solidarité et Progrès a publié plusieurs articles au fil des années 

> 2008 : Avec Bombay, la Russie dénonce le narco-terrorisme 

> 2009 : Rumsfeld et l’armée britannique : parrains de l’opium afghan 

> 2016 : Les ravages de la drogue aux Etats-Unis


 Et ne croyons pas que la présidence d'un Bush ou d'un Obama y ait changé quoique se soit car c'est avec de tels soutiens que l'extrême dérive s'est engagée :

" l’administration Obama, de concert avec les géants pharmaceutiques, a rendu bien plus accessibles – et    rentables – les opiacés de synthèse. "

Titre du journal Nouvelle Solidarité
Cliquer sur l'image pour atteindre l'article

 Alors quand en 2022, les Talibans s'en prennent à la culture de l'opium dans leur propre pays, on peut comprendre qu'un basculement est en train de s'opérer là, juste sous nos yeux.


" Par décision du dirigeant suprême de l’Émirat islamique d’Afghanistan, tous les Afghans sont informés qu’à partir d’aujourd’hui, la culture du pavot est strictement interdite dans le pays, [..] "


 L’annonce a pris tout le monde par surprise. Persuadés de tenir le régime en laisse grâce à la confiscation des avoirs de la Banque centrale afghane et aux sanctions économiques imposées suite à la prise de Kaboul en août 2021, les « stratèges » néocons de Londres et Washington imaginaient que les Talibans n’oseraient jamais toucher à cette manne...
Lire la suite de l'article > Chronique stratégique


Vol au-dessus d'un nid de coucou*

 Nous voila servi par un système incapable de faire autre chose que de courrir après le mal et de l'imposer à tout un chacun dans le but de permettre toujours plus de profits à un petit nombre. 

 On nous dira que c'est dans la nature des hommes que de se corrompre , qu'il est naturellement mauvais et prédateur. Evidemment vue de cette manière inutile de vouloir ou même d'essayer de changer les choses. 

 Difficile de se défaire de ces  b o n n e s  habitudes dans un monde où l'on nous répète qu' "on ne devrait jamais quitter Montauban". Restez chez vous on s'occupe du reste.

 Mais heureusement Cheminade car "le pouvoir de raison" est en soi celui qui chemine le plus loin et fini par gagner sur toute chose. Ici face à l'adversité, à la banqueroute économique, culturelle et financière que nous subissons tous les jours, être ou ne pas être Révolutionnaire telle est devenue la question ?

*Le coucou, cet oiseau qui chasse les autres de leur nid pour y faire grandir ses propres petits.


Se libérer de l'occupation culturelle et financière

1995 - Jacques Cheminade candidat à l'élection Election Présidentielle

Grâce au soutien de 556 élus, il dénonce le « cancer financier qui ronge l’économie » et met en garde contre une crise financière à venir « dans 10 à 12 ans ». Ses propos dérangent et sont systématiquement déformés par les médias. En effet son programme met l'accent sur :

1/ La lutte contre la "logique financière des années 80", le "cancer financier de la City".
2/ "La guerre à la drogue peut et doit être gagnée" : répression des trafics et lutte contre le blanchiment.
3/ La lutte contre la spéculation, relance de la consommation, aide aux producteurs.
...

 Alors, naturellement, l'on se tournera vers les anciens, vers ceux dont le courage a veillé sur le monde et pour lequel ils y ont laissé ou leur réputation, ou leurs biens ou encore leur vie pour, en quelque sorte, nous sauver :

                    Jean Jaurès

" Tout individu humain a droit à l’entière croissance. Il a donc le droit d’exiger de l’humanité tout ce qui peut seconder son effort. Il a le droit de travailler, de produire, de créer, sans qu’aucune catégorie d’hommes soumette son travail à une usure et à un joug."


 Nous avons donc été prévenu à temps. Raison de plus pour se réapproprier notre histoire et par un effort commun,
refuser tout trafic qui ruine, tue ou massacre les êtres humains.  

Paradis artificiels : Sex drogue et rock 'n' roll

 Cependant, outre le besoin de "faire de l'argent facilement" (quoique) et après lavoir organisé sa culture, on peut se demander pour quelles raisons désormais c'est l'occident qui capte la producion mondiale de drogue ? 


the dope roads

Pourquoi l'occident est accro aux drogues dures ? 


 On pourrait penser qu'on ne tombe pas dans la drogue par mégarde, qu'il y a une démarche pour s'en procurer et donc qu'il y a un choix, une sorte de consentement, une quette voir un défi à moins que ça ne soit un rejet de l'effort face auquel le mot plaisir aurait pris le dessus ?

 La société de divertissement qui rythme ses messages de foi et de morale d'un côté alors que de l'autre sont promus l'individualisme, la transgression et l'inversion des valeurs, aurait donc fait un excellent boulot de terrain ?  

 D'Apollo à Red Bull, de Woodstock à David Boowie, de Walt Disney à Ubisoft, de John Wayne à John Wick, les exemples ne manquent pas. 

L'appologie du super héro face aux super bandits facine et façonne le chaland au besoin de sensations fortes. La cigarette à la main ou l'arme au poing, les personnages surpassent toutes les ambitions, les règles et les possibilités d'épanouissement usuels.

Quid de l'apologie du vainqueur dans le sport marchand ? 

On a au final, une stimulation constante sur-libérant de la dopamine et cultivant de fait, le besoin toujours accru de gratifications avec au paroxysme des ambitions : vouloir régner sur toute chose.  


" La libération de dopamine peut être obtenue par la seule présence d’une récompense, même inaccessible "

 

A partir de là, qu'il soit au fin fond de la jungle ou en col blanc dans une tour d'ivoire, le traficant va se caler au plus prés des recherches, des résultats de la science et des progrès de la technologie pour s'infiltrer car il sait désormais que la dopamine est un exhausteur du "circuit de la récompense"...  

 A l'exemple des empires qui ont su exalter les masses en privilégiant l'individu, le clan, la tribu, désormais c'est le chaland qui est magnifié par le dealer, le cartel, l'agence de pub !  

 La marchandise "drogue" doit donc être décriptée par le prisme du marketing. 

 Segmenter le marché en permettant au chaland de vivre une expérience en faisant ses courses, c'est présenter plus d'offres diversifiées et faire consommer plus :

 Ici en mode humour pour du Canabis : “Elle va emmener votre esprit et votre corps dans un autre univers”.


 Là une histoire holywoodienne : Avec Cocaïne Cowboys, les rois de Miami du géant Netflix provoque une dépendance instantanée... au mythe de la réussite.


C’est une autre sorte de drogue.Tout aussi toxicomanogène "


 La banalisation allant bon train, les subtances se commandent en ligne, par call center avec paiement en cryptomonnaie, campagne de promotion à l'appui. On fait donc son marché sur le web à la vue de tous.  

 Et comme c'est en occident que l'accès à internet est le plus développé, le chaland n'a pas une chance, d'autant plus à l'heure où le darkweb est accessible à toute une génération de geeks en quête d'aventures secrètes, puisque la toile profonde offre divinement tous les composés possibles et inimaginables pour faire, en quelques clics, le choix des mélanges qui lui seront livrés par la poste. Bravo à la Silicon Valley où faire des ronds prend tout son sens.. symbolique quand on le lie au chantre du pouvoir financier mondial où le même architecte (Norman Foster)


Caliweed pionnier dans la vente de drogue sur les réseaux sociaux


Big Data, Algorythmes, IA et réseaux sociaux
, el dorado de l'artifice et du virtuel 

Face au marché qu'en est-il de l'éthique sur les Réseaux sociaux, ces camps de concentration mentale sans larme où on finira par tout vendre, son amitié, sa virginité, ses organes, son ventre... dixit Jean Tirole ?


Les Extropiens de la vallée du Silicium ou la quête de l'homme transformé




Quand restaurer la Stricte séparation des activités bancaires devient vital



Un autre monde est possible

https://www.contrepoints.org/2016/05/27/253934-quand-la-republique-faisait-du-trafic-de-drogue











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