Le domaine public est au cœur de l’Etat-Nation France

En démantelant les services publics qui en sont l’expression, les « réformes » - et en particulier la réforme territoriale – portent atteinte à notre raison d’être.

Les emprunts toxiques sont l’instrument de cette destruction.




Réunion-débat le mercredi 11 mars à 19h.

Animée par :

- Jacques Cheminade, président de Solidarité & Progrès
- Karel Vereycken, directeur de publication Nouvelle Solidarité

Dans nos locaux de Clichy

Retransmission en direct sur internet : www.solidariteetprogres.org/le-domaine-public-est-au-coeur-de.html



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S&P en campagne contre la finance folle


Val d’Oise (95)
Christine Bierre
et Amar Benoun sont candidats sur le canton d’Argenteuil 2.


Après les attentats qui ont ensanglanté notre pays et alors que depuis l’Ukraine parvient jusqu’à nous la puanteur de la poudre et de la chair à canon, les élections départementales doivent être la première occasion pour nous ressaisir en tant que nation.
Deux grands défis se posent à nous au niveau du Département :
  1. Stopper l’austérité qui nous condamne à choisir entre le remboursement de la dette et la santé et la vie des plus démunies dont nous avons la charge : petite enfance, collèges, préventions médicale, bénéficiaires du RSA, handicapés, personnes âgés.
    C’est une réalité : les hôpitaux sont contraints par l’Etat à rembourser leurs emprunts toxiques avec leurs fonds de sécurité sociale !
  2. Réindustrialiser nos territoires, pour pouvoir offrir un emploi qualifié et un meilleur futur aux jeunes dont le Département a aussi la responsabilité.
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Ille-et-Vilaine (35)
Chérine Sultan
et Fabien Ramel sont candidats sur le canton de Rennes 1.

 

Faute d’une vraie réforme bancaire permettant de créer des emplois qualifiés et de relancer la croissance, le gouvernement persiste à nous enfumer avec sa « grande réforme » des collectivités territoriales. A la place d’une politique volontariste d’aménagement du territoire qui augmenterait la « productivité » de notre pays, on procède au jeu de massacre. Voilà ce qui résultera de la décision de ramener de 22 à 13 le nombre de régions, de 36 000 à 5000 celui des communes, de la suppression de la clause de compétence universelle et de l’étouffement à petit feu des départements. Ainsi au nom d’une « simplification administrative », on démantèle l’administration de proximité et la mise en valeur des territoires.
Nous refusons une telle liquidation d’un pilier de la République !
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Tarn-et-Garonne (82)
Jean-François Grilhault des Fontaines
et Sandrine Balavoine sont candidats sur le Canton Tarn-Tescou-Quercy vert.

  • Participation citoyenne. Les citoyens doivent pouvoir assister aux réunions du Conseil général via internet, le cumul des mandats et des fonctions doit prendre fin. Le Département doit ouvrir au référendum les questions importantes. Il faut maintenir les Conseils départementaux et pas nous faire diluer à l’étage au-dessus, car les département et les communes sont les socles du bien commun.
  • Éducation et vie péri-scolaire. Nous défendrons les valeurs de solidarité par le sport, la culture ou l’apprentissage. Le Département doit mettre la « main à la pâte » pour une culture de la Découverte : prêt d’instruments de musique et d’observation de l’espace, apprentissage à l’artisanat d’art...
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Sortir de la Dette !

cliquez sur l'image pour lancer la vidéo
http://youtu.be/ZQ9LmLLprps

Mon Véritable Adversaire c'est la finance !


Léojac, pas en reste pour découper les banques en 2 !

Prochaine réunion Mardi 10 Février à Léojac à partir de 18H30 (Salle Multiple)



















Couper les Banques en 2 c'est la procédure GLASS-STEAGALL mais le GLASS-STEAGALL... qu'est-ce que c'est ?


Le Glass-Steagall : c’est l’un des instruments clés du dispositif de Franklin Roosevelt (1933), qui permit de castrer légalement Wall Street et d’ouvrir la voie à une relance massive de l’économie réelle (hôpitaux, électricité…). 

  >  Dès sa victoire présidentielle en 1932, Franklin Roosevelt fit juger Wall Street sur la place publique grâce à la Commission Pecora, du nom du procureur de New-York Ferdinand Pecora. Les révélations furent stupéfiantes: les banques new-yorkaises s’étaient infiltrées au plus haut niveau de l’Etat, elles finançaient les régimes fascistes en Europe et avaient délibérément provoqué le krach de 1929.

  > En faisant connaître la vérité au peuple, Roosevelt avait désormais la pleine légitimité pour remettre Wall Street à sa place et lancer une politique de grands travaux vers le plein-emploi.

  > Promulguée le 16 juin 1933, la loi Glass-Steagall est reprise en France par le Comité National de la Résistance - loi 45-15 du 2 décembre 1945 - abrogée par M. Delors en 1984. Elle brise les oligopoles bancaires et se dresse en coupe-feu entre activités de banque et de spéculation, établissant une séparation stricte entre les banques d’affaires (spéculation) et les banques de dépôt (notre argent) et permet l’émission de crédit productif public.

 
> Aujourd’hui, tous les gouvernements utilisent les déficits comme un instrument de chantage. Ils nous disent qu’il manquera x milliards d’euros en 2018 et plus de x fois 100 en 2050, ce qui implique « fatalement » une politique d’austérité, une augmentation de cotisations pour les actifs, d'impôts... 

Ce raisonnement est archi-faux.

Procéder à un Glass Steagall, c’est arrêter toute collaboration avec la City de Londres et Wall Street en engageant enfin notre société, grâce au crédit public, dans une dynamique de progrès scientifique et industriel, permettant ainsi de créer sur deux ans les deux millions d'emplois productifs que notre industrie sinistrée a perdu, ces vingt dernières années. Le problème est alors réglé par la croissance physique et non par l'austérité : 11 milliards de dotations en moins pour les collectivités locales pour 2015-2017 !

Le Département ainsi que les communes qui le composent, peuvent par le biais de leur Conseil, appeler le gouvernement à mettre en place cette STRICTE séparation des activités des banques - ce que n'a pas fait la Réforme Bancaire - afin de protéger nos dépôts du casino financier ! C'est ce qu'ont déjà voté plus de 40 collectivités locales. Interpellez vos élus pour qu'ils soutiennent cette bataille > dossier

En route pour le Nouveau Monde

La campagne a été lancée hier à partir d'Orgueil. Merci pour son accueil.

Prochaine réunion Mardi 10 Février à Léojac à partir de 18H30 (Salle Multiple)





Sur les Nouvelles routes de la soie

Les 25 banques systémiques viennent de passer leur « test » pour savoir s’ils étaient solides. Verdict : elles sont en faillite ! Or, en cas de défaillance, l’UE a acté en début d’année que les dépôts bancaires des particuliers puissent être saisis pour les renflouer.

C’est dans ce contexte systémique qu’intervient la « réforme territoriale » et la suppression des départements, merveilleux prétextes pour cacher le scandale des emprunts toxiques qui grèvent les collectivités territoriales. En clair : on détruit la proximité politique de notre pays pour cause de banques en faillite. Que faire ?

Ouvrir les comptes et bilans des banques pour voir ce qu’elles ont fait avec notre argent ; protéger les dépôts en établissant une vraie et stricte séparation de leurs activités - dépôt d’un côté, casino de l’autre - et remettre en place l’émission de crédit public pour des politique d’investissements dans l’équipement de l’homme et la nature. Nous pourrons alors œuvrer à bâtir les Nouvelles routes de la soie avec les pays qui ont décidé de passer à l’offensive : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud (BRICS).

La Haute Garonne vote pour son indépendance !

Ainsi commençait ma profession de foi pour les législatives de 2012 :  » depuis 5 ans nous nous sommes battus en région et sur tout le territoire afin que soit mis sur la table l’impératif d’une procédure Glass-Steagall que bon nombre ont repris sans en comprendre ni la portée ni les mesures qui en découlent. L’objectif est pourtant très clair : protéger les épargnes et l’économie physique réelle tout en la dynamisant afin d’offrir de l’emploi qualifié et un avenir pour tous, c’est-à-dire permettre à la République d’émettre du Crédit productif public pour lancer de grands projets d’équipement sans s’endetter par l’emprunt  »

Le 31 adopte son Glass-Steagall !

Le 4 Juilllet dernier, l’appel à se libérer du joug financier est prononcé par la Haute Garonne avec quarante-neuf voix   Lire la suite

http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/ns-no19-2014-la-revolution-modi.html

Mission Jaurès : 1904 - 2014

Caravane Jaurès en Midi Pyrénées : Projection de 6 vidéos courtes sur Jaurès suivi e d'un débat de 21h à 22h30
Le 1 août à Carmaux, les 2 et 3 à Toulouse, le 4 aux Arènes de Marciac , le 5 à Samatan, le 6 à Agen, le 7 à Fronton, le 9 à Cahors et d’autres dates et lieux à venir..

Cet été, Solidarité & Progrès lance sa caravane Jaurès pour aller projeter sur la place publique de nombreuses villes et villages notre série de 6 vidéos courtes « Mission Jaurès » sur sa vie et son œuvre. (7 à 10 min. chacune)


Le but : provoquer le débat et voir ce que ce pays a dans le ventre ! En effet, vu l'état tout à fait incertain de notre République cent ans plus tard, il est extrêmement périlleux de vouloir cantonner Jaurès dans un musée et simplement saluer sa mémoire.


Lors de la première à Paris, sur les quais de Seine, une quarantaine de personnes ont participé devant des passants étonnés ; certains se sont juste arrêtés un moment et sont repartis avec notre flyer pour aller voir la série sur internet, d'autres sont restés, puis se sont pris au débat. Les questions ont fusé : « Qu'aurait fait Jaurès aujourd'hui ? », « Comment défendre ses idées ? », « Mais 2014 ressemble fort étrangement à 1914 ! », « Comment agir ? », « Comment s'organiser ? », « Comment faire pour inspirer les autres ? », « Qu'est-ce que le progrès au fond ? », « Quelle culture pour faire une République ? »

 

http://youtu.be/ZHxeOtLouiU?list=PLSE15CpyCqqqL-h27ysJCGGvgxmes3O_B

Fin août, notre caravane Jaurès interviendra sur le gouvernement et les responsables socialistes lors des universités d'été du PS à La Rochelle.!


 

Mission Jaurès : Le crédit démocratique



Villebrumier le 18 Juillet 2014

Aujourd'hui, tous les bords politiques nous chantent la berceuse de l'austérité. Ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre qu'il en va de la vie ou de la mort de notre République. Depuis la Révolution et la naissance de l’État moderne, l'oligarchie financière n'a eu de cesse de stériliser l'action publique. En cantonnant l’État à un simple rôle de gestionnaire ! En lui confisquant la monnaie, elle restreint son champ d'action au budget, par nature limité. Au final, on présente au peuple l’État comme un bon père de famille et l'austérité comme la preuve de son sérieux et de son autorité.

Pour Jean Jaurès, cette vision est inadmissible : le peuple est souverain et il n'est le fils de personne ! L’État, lui, est simplement l'outil qui doit assurer le bonheur et un futur au peuple français. Pour libérer la France de l'emprise de l'oligarchie financière et assurer la prospérité du pays, le député de Carmaux tentera de donner à la Nation les clés de sa liberté: ce qu'il appelle le "crédit démocratique".

Du crédit public pour des emplois qualifiés

Pour Jean Jaurès, la finance a un visage. Ce sont à son époque les principaux actionnaires de la Banque de France. Créée en 1800 par Napoléon Bonaparte, la Banque de France est une banque privée qui détient le privilège de frapper la monnaie.  Ce privilège donne les clés de l'économie française à une poignée de financiers puisque ce sont eux qui décident à qui et combien de crédit on accorde. Ils privilégient ainsi les amis et les profits juteux. Parmi les 15 régents qui dirigent la Banque à ses débuts, on trouve les noms de Perrégaux et Mallet, banquiers basés à Paris, et Perier, négociant à Grenoble. Jean Jaurès les connaît bien et n'a pas peur de les qualifier publiquement d'escrocs. Dans son Histoire Socialiste de la Révolution Française, Jaurès prend fait et cause pour la création des assignats  par l'Assemblée constituante, en 1790 :  « C’est maintenant le crédit direct que la Révolution
trouve en elle-même, dans la valeur des biens qu’elle a saisis, dans la confiance et l’affection qu’elle inspire, crédit de la nation à la nation, de la Révolution à la Révolution. La transformation de l’assignat en papier-monnaie ayant universellement cours, voilà l’appel à la nation. »

Jaurès montre qu'avec les assignats, le chômage des ouvriers était descendu au plus bas.
 
Tout au long du XIX ème siècle et une partie du XX ème siècle, les prêts de la Banque de France aux petites et moyennes entreprises, aux artisans et commerçants furent volontairement freinés et diminués, au profit d'une caste financière qui préférait investir dans des spéculations financières. Cela ne vous rappelle rien ? C'est contre ce système que Jaurès se leva.

Dès le départ, le système de la Banque de France, jouant sur le traumatisme de l'expérience de l'assignat équivalent en or devait figurer dans les coffres de la Banque.

Ainsi le crédit aux petites et moyennes entreprises et industries ainsi qu'aux agriculteurs était coûteux et limité. Dans son article "Le crédit démocratique" publié dans la Dépêche du 27 juin 1892, Jaurès dénonce cet argent cher, pourtant nécessaire pour développer les forces productives du pays. La nationalisation de la Banque de France, affirme Jaurès, permettrait d'endiguer le phénomène et ainsi de mettre fin à une politique qui privilégie les rentiers et les cartels, au profit des petites et moyennes entreprises.

Mais Jaurès ne s'arrête pas là, il veut libérer le travail de la tutelle financière et que le pays puisse œuvrer pour les générations futures : « Pour que la démocratie puisse se servir à son gré, et dans l’intérêt du travail, de ce merveilleux instrument d’émancipation et d’action qui s’appelle la Banque, il faut qu’elle en soit souveraine maîtresse et qu’elle n’introduise pas dans la maison même, avec des clauses en apparence rigoureuse, une oligarchie financière hostile »

Il ne s'agit plus d'investir en fonction de son budget mais bien d'investir en fonction de ce qui est nécessaire c'est à dire ce que le futur réclame de nous : «  Ce ne sont pas les ressources qui mesurent les dépenses, c’est bien plutôt l’infinité même de l’œuvre à accomplir qui suscite l’infinité correspondante des ressources »

Rester éveiller au sein d’une grande révolution

31 ans après l'assassinat de Jean Jaurès, avec l'élan du Conseil National de la Résistance, le gouvernement provisoire de 1945 mené par Charles de Gaulle instaure ce système de crédit public : il nationalise la Banque de France, lui adjoint un Conseil national du crédit, représentatif des forces vives de la nation, permettant ainsi à l’État d'émettre un crédit public à taux bas ou nuls pour les projets d'avenir. Pour la première fois de son histoire, la France put organiser la distribution du crédit dans l'économie en fonction de l'intérêt général et des nécessités du futur. La loi du 2 décembre 1945 est un calque parfait de la proposition de crédit démocratique faite par Jean Jaurès en 1892 : non seulement elle évince les élites financières de la direction de la Banque de France, mais elle confie l'orientation du crédit aux forces productives de la nation au sein de ce que Jaurès appelait le "conseil d'escompte" chargé de l' "organisation du crédit industriel et commercial". C'est ce système de crédit démocratique qui permit la prospérité des Trente Glorieuses. Son abandon, dans les années 70, ré-ouvrit la page de la crise. Jean Jaurès nous avait prévenu : ni la guerre ni l'austérité ne peuvent relancer l'économie...

Pendant que Valérie ripaille, la finance nous met sur la paille

Face à l’effondrement du système financier, Valérie Rabault, député PS du Tarn et Garonne, aujourd’hui à Villebrumier, et l’ensemble du gouvernement quelle représente ainsi que ses suiveurs, les maires, conseillers généraux et consorts, devraient plutôt s’inspirer de Crédit Démocratique de Jaurès plutôt que d’œuvrer pour un ennemi qui ne cache même plus son visage.