Voeux 2023 : Pour que les banques n'éteignent pas nos lumières (partie 2)

 

Avec Cheminade Jacques passons le Glass-Steagall du XXIème siècle
Pourquoi la bataille du Glass-Steagall est toujours d'actualité ? > A visionner ici 

 Avec l'avènement de l'économie d'endettement (1970), la fin de la stricte séparation des activités bancaires (1990) et la globalisation financière (2000) nous avons là le cheminement du grand bandistisme des temps "moderne", celui d'un système mafieux qui au fil du temps a fini par associer ingenierie informatique, institutions, gangs politico-financiers, militaires et trafiquants, à des fins toujours plus mercantiles et désormais géopolitiques contre les peuples et dont le résultat nous donne une situation générale toujours plus explosive que nous subissons aujourd'hui ici comme au quatre coin de la planète.

 Sauf qu'au culte de la prédation, l'univers oppose la culture de la vie, de la découverte, de l'harmonie. Et si pour 2023, nous faisions en sorte que les banques n'éteignent pas nos lumières ?

Cachez moi ces délits que je ne saurais voir 

1/ Les hommes :
 Régulièrement nous voyons apparaître des Madof (65 milliards) , Kerviel (50 milliards) ou Bankman (10 milliards)... cependant ils ne sont que des piècettes qui cachent l'ampleur du désastre : La faillite du système financier occidental. 

2/ Les institutions :
 Evidement la liste est non exhaustive, à votre charge de faire des recherches sur le sujet et de prendre la mesure du chantier. 

09/12/2022 - Blanchiment : amende de 108 millions de livres...
28/06/2022 - Crédit Suisse coupable dans une affaire de blanchiment...

17/12/2021 - Blanchiment : amende de 64 millions de livres à HSBC...

28/03/2020 - Les gangsters de la finance...

11/07/2015 - Londres est le centre mondial du blanchiment...

17/10/2014 - Comment la cocaïne nous a sauvés de la crise...

17/07/2012 - La banque HSBC épinglée pour blanchiment...

La finance en eaux troubles
...

A croire que, malgré les amendes, les fraudes et les trafics sont une aubène qui se perpétue.

 Dès lors, si l'appat du gain et la faillite font si bon ménage cela doit nous permettre de mieux comprendre la règle de jeu du Qui perd Gagne ! Actes criminels ou sales habitudes en tout cas, soif de liquidité qui sied à bien du monde.

 Voici ce qu'en disait, il y a déjà 10 ans, le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogues et le crime (UNODC) de 2002 à 2010 :

          Antonio Maria Costa 

" On a tendance à voir le crime organisé comme un problème, le trafic de stupéfiants et la toxicomanie comme d’autres problèmes encore, le blanchiment comme encore un autre problème, les criminels en col blanc comme encore un autre, puis vient la corruption. Mais tous ces problèmes sont liés ! "


Cachez-moi cette complaisance que je ne saurais voir 

 Ainsi stupéfiants, blanchiments, criminels en col blanc, nous mèneraient tout droit à la courruption. Sachant qu'en France c'est plus que l'évasion fiscale. Nous voila bien servi. 

 A quoi on peut aussi ajouter la corruption morale qui s'applatie à dire que finalement "si d'autres sont corrompus il est normal que nous le soyons aussi". Mais regardez plutôt : 


Cliquer sur l'image pour lancer la vidéo


 Evidemment rien n'est anormal quand en même temps les Etats intégrent à leur PIB, les revenus du trafic de drogue.. juste pour se booster un peu plus. Accro vous avez dit accro ? Parole d'INSEE...

Titre du journal Capital
Cliquer sur l'image pour atteindre l'article de presse

 Cependant le temps est assassin, il semble refiler des plats toujours plus faisandés à ceux-là mêmes qui en ont monter les recettes comme si les habitudes de jadis étaient difficiles à perdre. Et pour cause : nous pourrions bien être issus d'un narco-Etat !

 Au même titre que l'empire britannique s'est construit grâce au trafic humain et au trafic d'opium perpétués aujourd'hui en trafic en tout genre depuis la City de Londres, notre pays s'est bien caché de nous dire qu'entre la piastre et le franc Cfa, il y avait également eu l'opium avec tous les incestes politico-financiers qui se doitvent : banque d'Indochine, Crédit agricole, Ministère des finances, BNP ...

Kouang-Tchéou-Wan

La case du siècle


 " Pour qu'il y ait 
des corrompus  il faut nécessairement 
qu'il y ait 
des corrupteurs"



Les Narco-Etats en question 

https://ns55dnred.fr/2017/10/13/narco-mondialisation-histoire-et-geopolitique-du-trafic-des-opiaces-en-asie-du-sud-est/

>       http://www.monnaiesdetections.com/?tag=kouang-tcheou-wan

 
Drogue, corruption, blanchiment, finance, un carré d'as avide jusqu'aux conflits en tout genre.

 Ainsi cette culture de la mort qui nous est imposée, découle bien d'un système organisé et bien rodé. Chose qui ne s'est pas arrêtée avec le temps, bien au contraire. Voyons cela de plus prés avec ce focus sur l'Afghanistan durant les 20 années (2001-2021) d'occupation par ce que désormai on peut appeler des Narco-Etats :

" En guerre depuis 1979, d'abord contre les Soviétiques puis contre des ennemis de l'intérieur, l'Afghanistan produisit plus d'opium en 1999 (4 581 tonnes) que le monde entier n'en avait produit dix ans plus tôt, en 1989 (4 209 tonnes), lorsque l'Armée rouge s'était retirée du pays."       
            Lire l'article > Le défi afghan de l'opium

 

McClatchyDC
Lire la traduction de l'article > Killer crop: Afghan opium fuels addictions

Zones de cultures de l'opium Afghan vs Positions des commandement de l'OTAN
Afghanistan : culture de l'opium et positions de l'OTAN
Les routes de l'opium produite en Afghanistan
Afghanistan : Flux d'exportation de l'opium
Cliquer sur les cartes pour les agrandir


 Dans son Enquête sur l'opium en Afghanistan, l'ONUDC (United Nations Office on Drugs and Crime) révèle que les 150 000 Hectares de pavot cultivés en 2019 ont produit 6000 tonnes d'opium qui une fois raffinés donneront entre 350 à 600 tonnes d'héroïne, soit un total de 2 milliards de dollars de revenu (11% du PIB). 

 Enfin on apprend que cette somme va servir principalement à payer la dette après l'alimentaire (P38) avec les transports et la finance pour ultimes béneficiaires (P19). 


"Les banques traditionnelles restent des mécanismes prisés pour blanchir de l’argent."

" Les flux financiers illicites issus du trafic de drogues financent non seulement la criminalité, mais aussi le terrorisme. Les groupes terroristes font de plus en plus appel à la criminalité pour financer leurs organisations; on parle de convergence du terrorisme et de la criminalité. Le trafic de drogues est une activité très lucrative qui génère des milliards de dollars de profits auxquels les organisations terroristes ont facilement accès. Les relations entre les organisations terroristes internationales et le trafic de drogues varient beaucoup selon les organisations. [..] Historiquement, l’Afghanistan est une source majeure d’héroïne au niveau mondial. L’ONUDC a indiqué qu’au moins 85 % de l’héroïne produite dans le monde provenait de ce pays. L’association des Taliban avec l’économie de l’opium est aussi le signe d’une corrélation entre trafic de drogues et terrorisme."

Lire le Rapport de l'Organe international de contrôle des stupéfiants pour 2021  


 Avec ce triptyque Drogue Banque Terrorisme le parcour est établi jusqu'aux narco-Etats qui n'hésitent pas à tenter toutes diversions pour ne pas être pris la main dans le sac. Cependant, même leur propagande qui peut tout autant se cacher dans un rapport.. les discrédite, puisqu'il ce trafic génère autant de milliards de profits, demandons-nous quel chemin prend le circuit de l'argent ? Qui fait tourner la lessiveuse ? A qui profite le crime ?

 La Russie et l'Iran ont régulièrement dénoncés cet état des choses comme une action à leur encontre.. 

 Et bien que des personnages publics l'aient également relevé, ce lien entre la finance et la terreur semble se renforcer toujours plus. En effet, le narco-terrorisme a le soutien des narco- Etats.

A ce sujet Solidarité et Progrès a publié plusieurs articles au fil des années 

> 2008 : Avec Bombay, la Russie dénonce le narco-terrorisme 

> 2009 : Rumsfeld et l’armée britannique : parrains de l’opium afghan 

> 2016 : Les ravages de la drogue aux Etats-Unis


 Et ne croyons pas que la présidence d'un Bush ou d'un Obama y ait changé quoique se soit car c'est avec de tels soutiens que l'extrême dérive s'est engagée :

" l’administration Obama, de concert avec les géants pharmaceutiques, a rendu bien plus accessibles – et    rentables – les opiacés de synthèse. "

Titre du journal Nouvelle Solidarité
Cliquer sur l'image pour atteindre l'article

 Alors quand en 2022, les Talibans s'en prennent à la culture de l'opium dans leur propre pays, on peut comprendre qu'un basculement est en train de s'opérer là, juste sous nos yeux.


" Par décision du dirigeant suprême de l’Émirat islamique d’Afghanistan, tous les Afghans sont informés qu’à partir d’aujourd’hui, la culture du pavot est strictement interdite dans le pays, [..] "


 L’annonce a pris tout le monde par surprise. Persuadés de tenir le régime en laisse grâce à la confiscation des avoirs de la Banque centrale afghane et aux sanctions économiques imposées suite à la prise de Kaboul en août 2021, les « stratèges » néocons de Londres et Washington imaginaient que les Talibans n’oseraient jamais toucher à cette manne...
Lire la suite de l'article > Chronique stratégique


Vol au-dessus d'un nid de coucou*

 Nous voila servi par un système incapable de faire autre chose que de courrir après le mal et de l'imposer à tout un chacun dans le but de permettre toujours plus de profits à un petit nombre. 

 On nous dira que c'est dans la nature des hommes que de se corrompre , qu'il est naturellement mauvais et prédateur. Evidemment vue de cette manière inutile de vouloir ou même d'essayer de changer les choses. 

 Difficile de se défaire de ces  b o n n e s  habitudes dans un monde où l'on nous répète qu' "on ne devrait jamais quitter Montauban". Restez chez vous on s'occupe du reste.

 Mais heureusement Cheminade car "le pouvoir de raison" est en soi celui qui chemine le plus loin et fini par gagner sur toute chose. Ici face à l'adversité, à la banqueroute économique, culturelle et financière que nous subissons tous les jours, être ou ne pas être Révolutionnaire telle est devenue la question ?

*Le coucou, cet oiseau qui chasse les autres de leur nid pour y faire grandir ses propres petits.


Se libérer de l'occupation culturelle et financière

1995 - Jacques Cheminade candidat à l'élection Election Présidentielle

Grâce au soutien de 556 élus, il dénonce le « cancer financier qui ronge l’économie » et met en garde contre une crise financière à venir « dans 10 à 12 ans ». Ses propos dérangent et sont systématiquement déformés par les médias. En effet son programme met l'accent sur :

1/ La lutte contre la "logique financière des années 80", le "cancer financier de la City".
2/ "La guerre à la drogue peut et doit être gagnée" : répression des trafics et lutte contre le blanchiment.
3/ La lutte contre la spéculation, relance de la consommation, aide aux producteurs.
...

 Alors, naturellement, l'on se tournera vers les anciens, vers ceux dont le courage a veillé sur le monde et pour lequel ils y ont laissé ou leur réputation, ou leurs biens ou encore leur vie pour, en quelque sorte, nous sauver :

                    Jean Jaurès

" Tout individu humain a droit à l’entière croissance. Il a donc le droit d’exiger de l’humanité tout ce qui peut seconder son effort. Il a le droit de travailler, de produire, de créer, sans qu’aucune catégorie d’hommes soumette son travail à une usure et à un joug."


 Nous avons donc été prévenu à temps. Raison de plus pour se réapproprier notre histoire et par un effort commun,
refuser tout trafic qui ruine, tue ou massacre les êtres humains.  

Paradis artificiels : Sex drogue et rock 'n' roll

 Cependant, outre le besoin de "faire de l'argent facilement" (quoique) et après lavoir organisé sa culture, on peut se demander pour quelles raisons désormais c'est l'occident qui capte la producion mondiale de drogue ? 


the dope roads

Pourquoi l'occident est accro aux drogues dures ? 


 On pourrait penser qu'on ne tombe pas dans la drogue par mégarde, qu'il y a une démarche pour s'en procurer et donc qu'il y a un choix, une sorte de consentement, une quette voir un défi à moins que ça ne soit un rejet de l'effort face auquel le mot plaisir aurait pris le dessus ?

 La société de divertissement qui rythme ses messages de foi et de morale d'un côté alors que de l'autre sont promus l'individualisme, la transgression et l'inversion des valeurs, aurait donc fait un excellent boulot de terrain ?  

 D'Apollo à Red Bull, de Woodstock à David Boowie, de Walt Disney à Ubisoft, de John Wayne à John Wick, les exemples ne manquent pas. 

L'appologie du super héro face aux super bandits facine et façonne le chaland au besoin de sensations fortes. La cigarette à la main ou l'arme au poing, les personnages surpassent toutes les ambitions, les règles et les possibilités d'épanouissement usuels.

Quid de l'apologie du vainqueur dans le sport marchand ? 

On a au final, une stimulation constante sur-libérant de la dopamine et cultivant de fait, le besoin toujours accru de gratifications avec au paroxysme des ambitions : vouloir régner sur toute chose.  


" La libération de dopamine peut être obtenue par la seule présence d’une récompense, même inaccessible "

 

A partir de là, qu'il soit au fin fond de la jungle ou en col blanc dans une tour d'ivoire, le traficant va se caler au plus prés des recherches, des résultats de la science et des progrès de la technologie pour s'infiltrer car il sait désormais que la dopamine est un exhausteur du "circuit de la récompense"...  

 A l'exemple des empires qui ont su exalter les masses en privilégiant l'individu, le clan, la tribu, désormais c'est le chaland qui est magnifié par le dealer, le cartel, l'agence de pub !  

 La marchandise "drogue" doit donc être décriptée par le prisme du marketing. 

 Segmenter le marché en permettant au chaland de vivre une expérience en faisant ses courses, c'est présenter plus d'offres diversifiées et faire consommer plus :

 Ici en mode humour pour du Canabis : “Elle va emmener votre esprit et votre corps dans un autre univers”.


 Là une histoire holywoodienne : Avec Cocaïne Cowboys, les rois de Miami du géant Netflix provoque une dépendance instantanée... au mythe de la réussite.


C’est une autre sorte de drogue.Tout aussi toxicomanogène "


 La banalisation allant bon train, les subtances se commandent en ligne, par call center avec paiement en cryptomonnaie, campagne de promotion à l'appui. On fait donc son marché sur le web à la vue de tous.  

 Et comme c'est en occident que l'accès à internet est le plus développé, le chaland n'a pas une chance, d'autant plus à l'heure où le darkweb est accessible à toute une génération de geeks en quête d'aventures secrètes, puisque la toile profonde offre divinement tous les composés possibles et inimaginables pour faire, en quelques clics, le choix des mélanges qui lui seront livrés par la poste. Bravo à la Silicon Valley où faire des ronds prend tout son sens.. symbolique quand on le lie au chantre du pouvoir financier mondial où le même architecte (Norman Foster)


Caliweed pionnier dans la vente de drogue sur les réseaux sociaux


Big Data, Algorythmes, IA et réseaux sociaux
, el dorado de l'artifice et du virtuel 

Face au marché qu'en est-il de l'éthique sur les Réseaux sociaux, ces camps de concentration mentale sans larme où on finira par tout vendre, son amitié, sa virginité, ses organes, son ventre... dixit Jean Tirole ?


Les Extropiens de la vallée du Silicium ou la quête de l'homme transformé




Quand restaurer la Stricte séparation des activités bancaires devient vital



Un autre monde est possible

https://www.contrepoints.org/2016/05/27/253934-quand-la-republique-faisait-du-trafic-de-drogue











Sur les Nouvelles Routes de la soie : Construire la Paix

Depuis l'empire du milieu, atteindre la Perse, l'empire greco-romain, la Gaule et revenir ; pendant des siècles, cet itinéraire a fait grandir les civilisations humaines : échanges de biens, de savoir-faire, de connaissances scientifiques, d'art et de cultures.

Sur les routes de la soie d'autrefois, les idées et les sages ont donc circulés.

Ainsi, c'est en Turquie que nous aurions pu rencontrer NasrEddin Hodja, philosophe, savant, un peu fou mais très sage, voyageant souvent sur son ane et cette fois sur une grande barque prenant l'eau.

Alors que le capitaine crie aux passagers d'écoper cette eau qui s'infiltre, le savant lui, fait tout le contraire : « mais Nasr Eddin que fais-tu là, nous allons couler, pourquoi remets-tu de l'eau dans la barque ? »

Et Hodja de répondre : « Capitaine, je remets de l'eau dans la barque car on m'a toujours appris à être du côté du plus fort »

Toute ressemblance avec l'état d'esprit de nos responsables politiques « élus » (ou pas) du moment serait fortuite. En effet sous l'emprise de la finance et de ses faillites permanentes ils sont devenus adeptes de la décroissance et de l'austérité, pris par la force de « la nuée qui porte l'orage » : la rentabilité comptable. Ils rajoutent ainsi toujours plus de maux dans la barque et toujours plus d'armes dans les conflits.

Une barque qui s'éloigne donc de l'initiative contemporaine des Nouvelles Routes de la soie lancée dès 2013, par la Chine en 2013 qui nous appelle à reprendre en main le destin de l'humanité pour une Paix par le développement mutuel plutôt que de s'affairer aux guerres de tous contre tous.

En France,  depuis 1995, c'est JacquesCheminade qui est le seul candidat présidentiel à explicitement faire campagne en faveur de cette initiative de Paix que porte la Chine.

Alors pour cesser de vous faire mener en bateau par ceux-là même qui le coulent, comme si rien d'autre ne pouvait être fait, exigeons des www.pourparlersdepaix.fr dans le conflit Russie – Ukraine.



Soyons les artisans de la Paix

Si les peuples « ne décolèrent pas » (désobéissance civile au Royaume Uni, factures d'électricité brulées en Italie, manifestations contre l'inflation en France, en Allemagne, en République Tchèque etc), ce qui est nouveau, c’est que des élus locaux, en particulier des maires allemands et français, au lieu de se plaindre et de commenter « les ombres sur la paroi de la caverne », montent en première ligne.

Le 20 octobre, le Conseil de la ville de Stralsund (Allemagne), réuni dans un « bloc populaire » dépassant les clivages habituels, a donné à l’unisson mandat à son maire pour adresser une lettre au chancelier Scholz, lui signifiant que l’Hôtel de Ville était à sa disposition pour y tenir des pourparlers de paix.

L’initiative a aussitôt reçu un écho positif en France avec le soutien de plusieurs maires :

« A l’heure de l’atome, le pardon et la considération des intérêts de chaque partie doivent prendre le pas sur les propos belliqueux et les démarches inconscientes de leurs conséquences. Un accord de sécurité et de stabilité en Europe, soutenu par une politique de développement économique mutuel, est une exigence non seulement légitime mais nécessaire. Élus par le peuple, notre devoir est de préserver la paix avant toute autre chose. »

Aux maires du Tarn et Garonne d'ajouter leur signature à l'initiative sur www.pourparlerdepaix.fr et ainsi d'inviter les parties belligérantes, la Russie et l’Ukraine, à s’asseoir autour de la table pour que cesse leur guerre.

Chronique - Sur les Nouvelles Routes de la soie : " tout ce qui est sous les cieux "

Tout ce qui est sous les cieux appartient au peuple.
Calligraphie de Sun Yat-sen (Source : Wikipedia)
L'UE ayant laissé le contrôle de la planche à billets aux banques, subit désormais la faillite du système financier occidental tout entier. Dès lors, la dernière carte à jouer des l'oligarchies en place pour tenter de se tirer d'affaire, c'est la guerre.

Cependant, nous avons vu dans les chroniques précédentes, que face à cette tendance de guerres permanentes, la Chine proposait depuis 2013 une initiative intéressante avec les Nouvelles Routes de la soie : investir sur le long terme dans le but d'améliorer la qualité de vie de chacun.

L'initiative s’inspire des anciennes routes de la soie qui ont été des corridors d’échanges commerciaux et culturels entre la Chine et la péninsule arabique sur près de 20 siècles.

Dans leur version moderne ces corridors de développement relieront l'Asie et l'Europe, l'Asie et l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine à travers la construction et l'amélioration des réseaux de communications terrestres, maritimes et spatiales (autoroutes, chemins de fer, ports, centrales énergétiques, zones de coopérations industrielle transfrontalières).

Ils créeront des millions d'emplois et permettront d'élever le niveau de vie des populations.

En effet, ce que l'on sait moins c'est que cette initiative des Nouvelles routes de la soie est aussi un vaste projet d’échanges scientifiques et de transferts technologiques dont bénéficient tous les participants. L’innovation et le progrès scientifique sont au cœur même de ce nouveau système économique mondial.

Ainsi c'est à travers la Banque Asiatique d'Investissement pour les Infrastructures (BAII), la Emirates NBD et différents Fonds de la route de la soie qu'au sein du groupe des BRICS rejoint par l'Arabie Saoudite, le Mexique, la Turquie, et bientôt par l'Indonésie, l'Argentine et l'Iran que les principales puissances étudient la question, du point de vue des intérêts, bien compris, de leurs nations.

Y adhérer « implique la compréhension commune que nous vivons tous dans un même monde et que nous devons partager une certaine forme de compréhension et de tolérance mutuelle aux idées de l’autre. »

On parle d'un monde en devenir, un monde accepté universellement plutôt que par le recours à la force, où l'institution politique gouverne pour le bénéfice de tous les peuples et de toutes les nations pour que soit produite la plus grande quantité de biens partagés et que soit créée l’harmonie entre toutes les nations et les cultures.

Le concept de Tianxia que l'on découvre ici pourrait se résumer par une coopération à long terme de « tout ce qui existe sous le ciel ».

Une approche gagnant/gagnant entre tous les pays, petits ou grands qui remet en cause l’ordre géopolitique dominant. Face à quoi, l'occident, lui, en proie à une grave crise financière, morale et politique, montre une totale incapacité à se remettre en question et à proposer des projets d’avenir pour nos populations.

Mais comme disait le grand sage chinois, Confucius : Lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide…

(Cette article a été publié dans Le Petit Journal du Tarn et Garonne N° 5512)

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Chronique - Sur les Nouvelles Routes de la soie : Le concept Gagnant-Gagnant

1877, le géologue allemand Ferdinand Richthofen est le premier a évoquer le terme de « Route de la soie ». Servant essentiellement au commerce de la soie entre la Chine et l’Europe, elle avait été tracée lors de la Dynastie Han occidentale et orientale, par les ambassadeurs Zhang Qian (200 avant JC) et Ban Chao (100 après JC). Par la suite, le terme désignera toutes les routes commerciales de la Chine antique.


Cependant depuis une cinquantaine d’années, le commerce contribue assez peu à la croissance économique mondiale. Il est plutôt source d'accaparements, de surenchères et de trafics qui finalement font la lie de la spéculation financière.

Ainsi au fil du temps, de nombreux défis se sont alors révélés au monde, récession, sous-développement des pays émergents, risque financier mondial, questions transfrontalières, manque de coopération, manque de confiance, insécurité, difficulté d’intégrer une multitude d’institutions régionales et mondiales, conflits etc.

C'est ici qu'intervient l'initiative des « nouvelles Routes de la soie » que lance le président chinois Xi Jinping dès 2013. Car il s'agit bien d'une initiative et non d'un plan fini : « un projet ouvert qui invite à plus de soutiens et d'idées ».

C’est le concept des Nouvelles Routes de la soie, clé pour l’inclusivité avec des partenaires, au lieu d’exclusion.

Dès lors la Chine propose la création de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII). Première institution « inclusive » dont l'objectif est d’améliorer le financement urgent des infrastructures dans les pays en voie de développement. Elle compte désormais 57 membres fondateurs d’Asie, d’Europe, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie.

Tous sont d'accord sur l'importance du financement efficace dans les infrastructures qui feront progresser de façon durable l’espérance de vie des populations (agrandir la table pour accueillir toujours plus de monde).

Le projet est tel qu'il demande un fort partage du savoir-faire, une grande coopération transfrontalière, avec une mise en commun des valeurs : « regarder ce qui nous relie et trouver une complémentarité mutuelle ».

Dans son approche d'un développement inclusif « gagnant-gagnant » la Chine s'ouvre donc sur la base d'une « égalité des droits » et du « bénéfice mutuel » à travers cette plateforme de coopération internationale qui se veut équilibrée.

Relier le pôle Asie-Pacifique au pôle européen c'est le plan Juncker avec 315 milliards d’euros d’investissements, le projet « 16+1 » entre les pays d’Europe centrale et de l’Est et la Chine, à quoi peuvent être associés les projets allemand « Industrie 4.0 » et le « Made in China 2025 » etc.

Plus concrètement c'est la connexion des entreprises au réseau de transport pan-européen, la ligne Europe-Chine-terre-mer et le nouveau Pont terrestre eurasiatique :

On parle alors des réseaux transeuropéens, qui devraient être prêts d’ici 2030 : 94 ports principaux, 38 aéroports et grandes villes y seront reliés, et 15 000 km de rails seront posés.

Mais si la Chine souhaite apporter des contributions communes à l’économie planétaire, le brouhaha médiatico-politique occidental se fait réticent à les recevoir et pour cause : « la conception chinoise des relations internationales, celle de Tianxia signifie un ordre gagnant-gagnant de complémentarité et de coéexistence ».

En effet, la plateforme des Nouvelles Routes de la soie est à la fois « ouverture », « inclusion », « souveraineté », mais aussi « intérêt mutuel ».

On y retrouve alors, l'état d'esprit du développement mutuel de la Paix de Westphalie.

En d'autres termes, Confucius dirait, la politique n'est pas comme l'on croit, la domination par la force mais l'art de créer la coopération générale. Ce que de Gaulle traduirait par « entente, détente et coopération », à notre tour, ne pourrions-nous pas en ce milieu de XXIème troublé, l'exprimer en un mot tout aussi bienveillant qu'harmonie ?

Qu'en pensez-vous ?

(Cette article a été publié dans Le Petit Journal du Tarn et Garonne N° 5517, également disponible en ligne ici >...)

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Chronique - Sur les Nouvelles routes de la soie : Entente, détente et coopération

 

Publication média

Dès 1961, la France se dote du Centre national d'études spatiales.
En 1964, le site de Kourou, en Guyane, est choisi afin d'y bâtir un site de lancement.

Les fusées Ariane seront la consécration de l'état d'esprit westphalien. L'Europe ne se fait plus la guerre, c'est le temps du pardon des offenses, de l'avantage à autrui et du développement mutuel. L'essor des 30 Glorieuses atteint le domaine spatial.

En même temps, le Général de Gaulle, alors président de la République française, reconnaît officiellement la République populaire de Chine : « Il n’est pas exclu que la Chine redevienne au siècle prochain ce qu’elle fut pendant des siècles, la plus grande puissance de l’univers »

Nous voilà 60 ans plus tard, la plus grande puissance de l'univers installe sa propre station spatiale Tiangong en orbite de la Terre. Ainsi, ce « Palais Celeste », lance les Nouvelles Routes de la Soie à la découverte du cosmos.

Comment la Chine en est arrivée là ? En appliquant à elle-même le meilleur de ce que la France a su mettre en place après-guerre pour se reconstruire.

Appellé de ses vœux par Jaurès, le « crédit démocratique » verra le jour sous de Gaulle et le CNR avec le crédit Productif Public, la planification indicative et la stricte séparation des activités des banques.

Bien que depuis, les gouvernements successifs se soient totalement concentrés à sa destruction, c'est bien la maîtrise de l'émission de crédit productif public qui aura permis l'essor de l'économie spatiale (recherche, industrie, emplois qualifiés) que notre région connait, et non l'usage de la planche à billets comme soutien à la spéculation financière dans une économie de marché vouée au court terme.

La preuve désormais avec, entre autres, le manque de lanceurs pour ravitailler la dite station internationale... on lui préfère Space x.

Face à cela, La Chine maîtrise encore aujourd'hui totalement sa « planche à billets », lui permettant de concevoir des projets spatiaux hors du commun qui engagent ses universités, sa recherche, son industrie : rover Yutu, sonde Chang'e 5, mission conjointe HaiYang-2 avec la France etc.

C'est donc le précieux travail effectué dans les années 60, d'entente, de détente et de coopération que nous devons voir comme un gage de développement et finalement de Paix. Un engagement pour l'avenir qu'à l'époque, nos pairs ont construit pour les générations futures.

Réveiller cela passe par l'appel de la Chine à la communauté internationale de rallier les Nouvelles Routes de la soie. En sommes-nous encore capables ?

A Solidarité et Progrès, nous pensons que oui, pourvu que vous sortiez des calculs géopolitiques.

(Cette article a été publié dans Le Petit Journal du Tarn et Garonne N° 5514, également disponible en ligne ici >...)

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